Gérer son espace et son temps : comment tout concilier

Gérer son espace et son temps : comment tout concilier

Aujourd’hui, la parole est à Peggy Dyevre, que je rencontre régulièrement aux soirées networking du réseau Femmes Entrepreneurs. Peggy est la fondatrice de Ranger C Facile, et experte en gestion de l’espace et du temps au travail. L’objectif de Peggy, avec le coaching en rangement, c’est de révéler les talents de ses clients qui n’arrivent pas à se déployer parce qu’ils sont encombrés de diverses manières. D’où le tri et le rangement pour une meilleure ergonomie de l’espace de travail ET du temps.

Alors pour que solopreneur rime avec bonheur, on s’organise parce qu’après tout, ranger, c’est facile !

gestion espace temps travail

 

  1. Bonjour Peggy, parle moi un peu de ton métier. Comment t’est venue l’idée ?

L’idée est venue de mon expérience pro et perso. J’ai toujours travaillé en indépendante (même à mes débuts, quand j’étais au sein de régies pour vendre des espaces publicitaires). Puis je me suis recentrée sur ma famille mais j’ai gardé mon schéma organisationnel « rangement/structuration du temps » afin de pouvoir assurer l’éducation de mes 4 enfants (ah oui, quand même !) et mes formations, tout en dégageant encore du temps pour moi et mes activités, au grand étonnement de mon entourage et de mes amies. Qui m’ont toutes conseillé de me servir de mon talent pour en faire mon métier. C’est comme ça qu’est né Ranger C Facile en 2015 qui connaît depuis, une croissance à 2 zéros (et oui c’est possible !).

En fait, il y a une grande attente, que ce soit pour les particuliers ou en entreprises avec le développement du télétravail et le besoin de fidélisation des employés.

 

  1. Beaucoup de solopreneurs travaillent à partir de chez elles. Quelles seraient tes 3 principales recommandations pour aménager leur bureau ?

Tout d’abord, je recommande beaucoup de clairvoyance et de pragmatisme. Ensuite, de faire la différence entre ses envies et ses moyens. Enfin, ne pas hésiter à être créative à 100 %. Pas besoin d’avoir une pièce dédiée, car les événements de la vie peuvent nous amener à avoir moins d’espace, de même que les logements de Paris ou des grandes villes sont aussi plus petits.

 

  1. Et pour celles qui n’ont pas de pièce dédiée à leur activité ?

C’est là que le pragmatisme entre en jeu. Peu importe d’où on travaille, ce qui compte, c’est d’être clairement dédiée à son activité. Surtout qu’aujourd’hui, on n’a plutôt besoin que d’un ordinateur, d’un mobile et d’une bonne connexion Internet.

Si on décide que de 9 h à midi, on travaille à son activité, même à partir de la table du salon, on est dans « son espace bureau » et on « ferme la boutique perso ». Le mot-clé : « compartimenter » son espace de vie dans sa tête en premier lieu, et après, dans son espace physique. C’est une gymnastique de l’esprit pour laquelle j’accompagne aussi mes clients.

 

  1. Des astuces pour concilier vie pro et vie perso ?

Il faut avoir une grande clarté au niveau de sa gestion temps. J’utilise beaucoup la planification de l’espace–temps, avec le Bullet Journal que j’ai adapté, en laissant de côté la partie créative, et je n’ai gardé que le côté planning en compartimentant le court, le moyen et le long terme.

Le court terme, pour moi, c’est la plage quotidienne voir hebdomadaire, à déterminer selon son rythme de travail. Ensuite au niveau de la journée, tous les matins, on fait ça to-do liste pour essayer de rendre possible ce qu’on a à faire. Ou de le prévoir tout de suite et le planifier, afin de toujours laisser son esprit clairement compartimenté, et surtout disponible pour son travail.

Je me sers souvent des travaux de François Delabré ou de la matrice d’Eisenhower pour apprendre à mes clients comment gérer leurs priorités, leurs urgences et les imprévus de la journée (qui sont souvent des déclencheurs de stress). Avoir un cadre, ça rassure. Tout ce qui est hors cadre met en position de stress.

Pour m’organiser, c’est très clair pour moi, quand mes enfants sont à l’école, je deviens « Ranger C Facile », sans tâche perso, un peu comme la maman qui travaille à l’extérieur de la maison. Quand mes enfants rentrent pour déjeuner ou après l’école, je redeviens « Maman », même si je peux m’autoriser à faire ma veille journalistique, par exemple, pendant qu’ils font leurs devoirs. Par contre, plus aucun rendez-vous téléphonique ou de tâche avec une grande charge de concentration pendant ces moments privilégiés avec ma famille.

Et pour les mamans solo (au travail et dans la vie), je leur apprends à dire «  À 17 heures j’ai un rendez-vous » plutôt que « À 17 heures, je dois être à la sortie de la crèche ». Nul besoin de donner une explication à son interlocuteur.

 

  1. Quand notre activité commence à prendre de l’envergure, impossible de se passer d’un agenda. À quoi ressemble le tien ? Es-tu plutôt agenda papier ou agenda 2.0 ?

J’ai 2 supports pour gérer mon temps : l’agenda Google avec des codes couleurs pour planifier les activités de mes enfants et mon activité professionnelle.

J’ai aussi un agenda papier et des petits carnets parce que j’aime le crissement du crayon sur le papier. Comme j’ai la chance de savoir évaluer le temps qu’il me faudra pour une tâche, je bloque tout de suite une plage dans mon agenda. Par exemple, pour mon rendez-vous de vendredi, je sais que j’ai besoin d’une heure pour le préparer et revoir mes slides. C’est aussi parce que j’ai un book hyper structuré, c’est ma boîte à outils, j’ai une matrice et je n’ai plus qu’à la reprendre et à l’adapter pour chaque client. C’est la standardisation de la tâche qui aide à être efficace.

 

Peggy DYEVRE, dirigeante d’une pme familiale depuis 18 ans avec une équipe de 4 experts juniors.

Une expertise du rangement et de l’optimisation de la gestion temps, en toute sérénité.

3 erreurs à éviter en entretien client

3 erreurs à éviter en entretien client

« Je ne comprends pas, il avait l’air content et intéressé, mais il n’a pas donné suite. » Il, c’est votre potentiel client bien sûr, et s’il n’a pas donné suite, c’est peut-être à cause d’une de ces 3 erreurs qu’on peut faire en entretien client.

Dans ce replay de mon dernier Facebook live, je vous explique pourquoi, alors que vous avez tout fait pour éviter de vendre comme un marchand d’encyclopédies, vous n’avez pas « converti », comme on dit en langage commercial.

 

Découvrez les 3 erreurs communes mais coûteuses qu’on peut faire en entretien client.

Et pour celles et ceux qui préfèrent lire :

 

Bienvenue dans ce Facebook live consacré à 3 erreurs qu’on peut faire en rendez-vous client. Ces 3 erreurs, je les ai bien connues à mes débuts, mais mes clientes m’en parlent aussi quand on aborde cette partie dans mes accompagnements.

 

  • 1ère erreur : trop donner

Quand on débute ou qu’on ne maitrise pas vraiment des techniques de vente, on peut souffrir de ce manque de légitimité qui nous pousse à cacher son inexpérience derrière un « j’en donne beaucoup, comme ça mon client verra que je sais faire ». Oui mais voilà, en faisant ça, on se retrouve à apporter bien souvent les solutions à notre client.

Dans un de mes premiers rendez-vous client avec une entrepreneure qui voulait revoir sa coupe de cheveux dans le cadre de son image professionnelle, je me suis ainsi retrouvée à lui faire un conseil coiffure durant l’entretien de vente, en lui montrant même différentes coupes qui pourraient lui convenir. Elle m’a dit qu’elle allait voir pour la suite à donner.

Et elle est effectivement allée voir… son coiffeur !

 

 

  • 2ème erreur : ne pas assurer de suivi

Vous avez eu votre rendez-vous client, ça s’est bien passé, votre potentiel client n’a pas encore signé mais il était intéressé et il vous a proposé de vous recontacter. Et les jours passent, sans qu’il le fasse.

Savez-vous que selon une étude, 48% des commerciaux ne relancent pas leurs clients.

Pourtant, il y a 1001 raisons pour que votre client ne vous ai pas rappelé : agenda surchargé, besoin de réfléchir un peu plus, besoin d’en parler à son conjoint (particulier) ou au décisionnaire (entreprise).

Rappelez-vous, vendre c’est créer un lien, nouer une relation. Vos clients ne se contenteront plus de la seule qualité de vos produits ou services. Ils recherchent une relation sincère et honnête, basée sur la confiance. Et pour cela, ils ont peut-être besoin de plusieurs contacts avec vous.

Alors n’hésitez pas à relancer, d’autant que 80% des ventes se font après la 4ème relance. Pour cela, nul besoin de le faire « lourdement », relancer avec tact, douceur et respect, c’est aussi quelque chose qui s’apprend.

 

  • 3ème erreur : ne pas s’être préparée

Quand je dis, s’être préparée, ce n’est pas seulement avoir des cartes de visite, ses brochures, ses contrats ou devis. C’est aussi comprendre que dans « conversation de vente », il y a « conversation » (c’est amical, on n’est pas des marchands d’encyclopédies), mais il y a aussi « vente », parce que c’est bien là votre objectif.

Vendre, ça passe par plusieurs étapes, il y a un fil conducteur dans cette conversation, une trame, vous suivez ce qu’on appelle un argumentaire de vente, avec un début, un milieu et une fin. Vous avez aussi besoin de savoir quoi répondre aux objections de votre client.

Alors, pourquoi se préparer ?

Parce que vous êtes un entrepreneur (même débutant) et votre client, en face de vous, attend un professionnel. Et avoir une conversation de vente structurée avec votre client, ça le rassure, ça assoit votre professionnalisme. L’inverse, ça montre votre côté « amateur ».

 

 

Alors c’est vrai que vendre, ce n’est pas inné. C’est un art, et comme tous les arts, ça s’apprend. Et c’est aussi à la portée de tout le monde !

 

Et vous, où en êtes-vous ?

Si vous souhaitez vous aussi développer vos compétences commerciales de manière pour avoir des conversations de vente puissantes ET sincères, découvrez  le programme : « Sincérité, 10 jours pour apprendre à vendre de manière authentique ». Toutes les informations sont ici.

 

Et vous, la vente, vous l’aimez comment ? Forcée ou authentique ?

Et vous, la vente, vous l’aimez comment ? Forcée ou authentique ?

 

Bien souvent, quand on n’aime pas vendre, c’est parce, question méthode de vente, on n’est pas alignée. Je m’explique : vendre, c’est des techniques ET un état d’esprit. Et bien souvent, quand on n’aime pas vendre, c’est parce qu’on manque des 2.

Mais autant il est facile de repérer son manque de techniques, autant on n’a pas toujours conscience de cet état d’esprit qui nous joue des tours et nous empêche d’aller à la rencontre de nos clients. Du coup, on se « cache » derrière notre ordinateur.

 

C’est ce que je vous explique dans le replay de ce live que j’ai donné hier, car je rencontre bon nombre de solopreneurs pour qui leur aversion pour la vente « physique » est un réel frein au développement de leur activité. Et la « méthode de vente » qu’ils utilisent ne leur rapporte que peu ou pas de clients.

 

 

Et pour celles et ceux qui préfèrent lire : 

Aujourd’hui je voudrais vous parler de la difficulté de vendre ses services quand on n’aime pas vendre et qu’on est entrepreneur, parce que c’est un problème que j’ai rencontré quand j’ai débuté, et que rencontrent aussi les personnes que j’accompagne.

 

En fait ces difficultés sont liées à :

  • Un manque de techniques
  • L’état d’esprit dans lequel on y va : lié à la mauvaise image de la vente + la peur du non, la peur d’être rejetée.

Moi-même, à mes débuts, je n’étais pas une fan de la vente. En fait parce que je me suis rendue compte que je n’avais pas une bonne image de la vente, et pas vraiment de techniques.

Déjà au niveau de l’image, c’est quelque chose qui était ancrée depuis assez longtemps en moi, qui remonte à mon enfance, époque à laquelle mes parents ont été démarchés pour acheter une encyclopédie et je me souviens parfaitement de cette phrase du vendeur qui était : si vous n’achetez par cette encyclopédie, vos filles risquent de rater leurs études, vous vous en voudrez toute votre vie. Au lieu de montrer les bénéfices qu’ils auraient à acheter cette encyclopédie pour qu’on réussisse nos études justement.

 

Mais quand on n’aime pas vendre et qu’on ne vend pas, voilà l’impact que ça a sur votre activité :

 

  • On compte sur le bouche-à-oreille : c’est vrai que c’est bien pour commencer à se faire connaître, Ça va peut-être vous apporter deux/ trois clients et encore, mais vos amis et relations n’auront peut-être pas envie de faire le commercial pour votre compte. Et de toute façon comme je vous l’ai dit, c’est une stratégie pour se faire connaître parce que, une fois que l’ami de votre ami vous contacte, il faudra bien les vendre, vos prestations.
  • On compte sur le gratuit et ça ne va pas vraiment vous permettre de vivre De votre activité parce que, en plus, c’est très difficile de passer du gratuit au payant. Résultat : on travaille pour rien, c’est décourageant (les clients gratuits qui ne donnent pas suite dès qu’on leur parle de payer pour d’autres prestations), on ne peut pas vivre de son activité-passion.
  • Du coup, on se cache derrière son ordinateur, on a un beau site Web, une présence sur les réseaux sociaux et on espère que ça va faire le job à notre place. On poste sur Facebook en espérant que les gens verront d’eux-mêmes à quel point notre produit est génial.

En fait, tout ça, ce n’est que du marketing. Ce n’est pas de la vente.

Parce que vendre, c’est créer du lien, c’est nouer une relation,

donc c’est parler à quelqu’un. 

 

Alors que quand on a apaisé sa relation à la vente, voilà ce qui se passe :

  • Quand j’ai changé ma posture par rapport à la vente : j’ai pris conscience que vendre est le moyen le plus direct et le plus rapide pour que mon activité se développe et lui donner l’ampleur que je souhaite.
  • J’ai pris conscience de rendre service à mon client en lui apportant une solution à son problème et non pas lui filer la trouille.
  • J’ai gagné en confiance, parce que j’ai appris à connaître ma valeur et celles de mes prestations. Et c’est cette confiance que vos clients ont besoin de ressentir pour être certains qu’ils font le bon choix en vous achetant (parce que si beaucoup n’aime pas vendre, on aime tous acheter !). Et cette nouvelle posture vous permet aussi d’être pro aux yeux de nos clients.
  • J’offre un véritable moment d’attention et d’écoute à mon client pour pouvoir lui apporter une solution à son problème.
  • C’est arrêter de se faire violence, j’ai changé mon état d’esprit par rapport à la vente, d’ailleurs mon vocabulaire aussi a changé car je parle maintenant de conversation de vente et plus de séance de vente. Je suis entrée dans une énergie du cœur, finie la logique du compte de résultat, tout en étant structurée. Parce que c’est aussi ce côté structuré qui rassure le client.
  • Et bien sur, vendre c’est assurer la pérennité de votre activité, et c’est gagner votre vie et vivre à la hauteur de vos ambitions.

Donc croire qu’on peut avoir des clients sans passer par des moments de vente physique, c’est ne pas avoir compris que c’est inévitable pour assurer le développement de votre entreprise. Nos clients ne se contenteront pas de la seule qualité de nos services, ils recherchent une relation basée sur la sincérité, l’honnêteté et la confiance et il n’y a qu’en parlant avec nos clients qu’on pourra tisser ce lien.

On ne peut pas juste être présent sur les réseaux sociaux, il faut aussi faire la vente physiquement.

 

Être commercial pour son entreprise, ça ne signifie avoir un bagout tel qu’on vendrait n’importe quoi à n’importe qui. Vendre de manière authentique, ça veut dire une vente où tout le monde est gagnant, c’est être capable de nouer cette relation honnête et sincère, basée sur la confiance et offrir ce moment d’attention à votre client (comme si vous étiez au salon de thé avec une amie) pour l’écouter et lui apporter une solution à son problème.

 

Et pour atteindre ce résultat, il faut s’être préparée en amont. Il faut un scénario, une trame, un script, avec un début, un milieu et une fin.

 

Vendre de manière authentique, c’est un art. Et j’ai 2 bonnes nouvelles :

 

Et vous, où en êtes-vous par rapport à votre relation à la vente ?

Si vous souhaitez vous aussi aller plus loin dans l’apprentissage de cet art, j’ai conçu mon programme « Sincérité, 10 jours pour apprendre à vendre de manière authentique ».

Toutes les informations sont ici.

 

 

 

Méthode de vente : 7 « conseils » pour faire fuir vos clients et rater vos ventes

Méthode de vente : 7 « conseils » pour faire fuir vos clients et rater vos ventes

Vous êtes solopreneur, vous avez dépensé temps, argent et énergie à mettre en place votre activité. Votre grille tarifaire en poche, vous êtes prête à rencontrer vos premiers clients. Fière de tout ce beau travail accompli, vous vous imaginez déjà en train de réussir chacune de vos ventes et signer des contrats avec des clients qui ne cesseront de sonner à votre porte -et qui feront comme bon vous semble.

La cliente est reine, non mais vraiment ???

Plutôt que de vous donner immédiatement une liste de bonnes pratiques (elle se trouve à la fin), voici 7 « conseils » pour faire fuir votre cliente par l’issue de secours la plus proche et être sûre de rater vos ventes :

#1 – Arrivez en retard !

C’est une bonne entrée en matière : votre cliente comprendra tout de suite qui c’est le boss ! Après tout, elle peut bien attendre parce que vous avez eu une panne d’oreiller ce matin.

Quant à la prévenir pour ce 1/4 d’heure de retard, et puis quoi encore ? Dépenser votre forfait pour ça…

#2 – Envahissez l’espace de votre cliente !

Bon vous êtes là ! (Se rend-elle seulement compte de la chance qu’elle a ?)

Sortez vos carnet, stylo et brochures, étalez le tout sur son bureau, quitte à pousser ses affaires qui vous dérangent. Rapprochez-vous suffisamment pour qu’elle profite bien de votre haleine mentholée. Vous voilà prête à commencer !

#3 – Ignorez votre cliente !

Le contact visuel et le sourire dans le regard, ça vous dit quelque chose ? Nan ? Pas grave, continuez de regarder par la fenêtre, la porte de sortie ou mieux, votre montre.

Ah tiens, votre téléphone sonne (mode avion ou silencieux, connais pas…). C’est votre copine qui vous propose d’aller déjeuner dans ce nouveau restaurant en vue. Continuez votre conversation privée sans vous soucier de votre cliente, comme ça elle apprendra que vous avez aussi une vie personnelle trépidante.

#4 – N’écoutez pas votre cliente !

Vous aviez convenu d’un entretien de 30 minutes (déjà écourté par vos 15′ de retard) ? Qu’à cela ne tienne : ne perdez pas de temps à découvrir ce que veut votre cliente sinon on va y passer la matinée (et vous ne pouvez pas vous permettre d’arriver en retard au restau de votre copine, n’est-ce pas ?).

De toute façon, elle a besoin de votre service, point barre. Déclamez lui votre argumentaire de vente (creux et fadasse), qu’elle signe et par pitié, pas de questions. Est-elle idiote au point de ne pas se rendre compte par elle-même du côté géniiiiial de votre proposition ?

#5 – Vexez votre cliente !

Comment ça, elle a besoin d’en parler avec son conjoint ? Pourquoi ? Elle n’est pas assez grande pour prendre sa décision toute seule ?

Franchement, vue la nullité de sa situation, elle ne peut pas continuer comme ça. Alors qu’avec le service que vous venez de lui proposer, sa vie ne sera plus jamais la même.

#6 – Dites du mal !

Et en plus, elle ose vous parler d’un de vos concurrents (moins cher…), l’arrogante ? Critiquez le, lui et ses services dont vous avez entendu dire qu’ils ne valaient rien en comparaison aux vôôôtres. Mieux vaut enfoncer la concurrence que de parler des atouts de vos services.

Au passage, critiquez aussi vos autres clientes, comme cette (imbécile de) cliente qui avait justement fait appel à ce fameux concurrent, avant de se tourner vers vous, dans un état « pire qu’avant, la pauv' »…

#7 – Montrez vous familière !

Après cet entretien, vous êtes presque des amies, hein ? Alors, « tu vas voir, tu vas la kiffer ta life avec la propal que je t’envoie d’ici demain ». Et surtout, vous l’envoyez… la semaine prochaine !

Comment ça, elle n’a jamais donné suite ?

Vous l’aurez compris, ce sont 7 « conseils-erreurs » à ne surtout pas suivre si vous voulez réussir vos ventes. Et pourtant, en tant que cliente, j’ai vécu des situations qui m’ont inspiré cette liste…

Heureusement, quand votre activité est en place et qu’il s’agit maintenant de trouver vos 1ers clients, il existe des bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour vivre des conversations de vente vraies et respectueuses avec eux. Sans passer pour un marchand d’encyclopédies. Et même si on n’aime pas ça !

Vendre de manière authentique, c’est créer une relation sincère avec vos clients,
basée sur la confiance, l’attention réelle que vous leur accordez et l’apport de solutions sur mesure à leurs problèmes.

Vendre de manière authentique, dans le respect des 2 parties, c’est un ensemble de techniques + un état d’esprit confiant + une attitude respectueuse. C’est un art, et comme tous les arts, ça s’apprend. Et nous en reparlerons…

 

Et vous ? Où en êtes-vous ?

 

Téléchargez gratuitement la check-list « 10 attitudes qui prouvent que vous respectez votre client » :

La check-list « 10 attitudes qui prouvent que vous respectez votre client » est un PDF qui vous permettra d’être sûre de ne pas faire fuir vos clients à cause d’éventuels impairs.

Cliquez sur ce bouton pour la télécharger :

Camping ! ou être entrepreneur et partir en vacances même si on démarre son activité ?

Camping ! ou être entrepreneur et partir en vacances même si on démarre son activité ?

C’est les vacances et vous vous demandez si vous pouvez vous permettre de partir en congés alors que vous venez de lancer votre activité et que vous avez peu (ou pas encore) de clients ? C’est même votre obligation et je vous dis pourquoi vous devez vous autoriser cette période off.

 

Et pour celles qui préfèrent lire :

 

Nous y voilà ! La période estivale a commencé et les journaux du soir vont régulièrement nous montrer les kilomètres de bouchons des heureux chanceux sur la route des vacances.

 

La question est : saurez-vous être entrepreneur et (oser) partir en vacances même si vous avez démarré votre activité depuis peu ?

Ou allez vous confirmer les statistiques qui nous révèlent que 50 % des entrepreneurs attendent de 6 à 12 mois pour envisager leurs premiers jours de congés ?

 

Je vous le dis tout de go : à l’heure où je vous écris, je suis dans les starting-blocks, J-5 avant le big Day !

 

Parce que oui, on peut être entrepreneur (même débutant) ET partir en vacances !

 

Et sans aucune culpabilité en plus !!!

 

Les vacances, quand on est solopreneur, en lancement d’activité ou non, c’est absolument nécessaire. Autorisez vous ce moment, QUEL QUE SOIT VOTRE NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT, parce que :

  • L’entrepreneuriat, c’est une course de fond et non un sprint
  • C’est le meilleur moment pour prendre du recul sur son activité et mesurer tous les petits pas déjà parcourus
  • C’est le moment de reconnecter avec une des raisons qui vous a incité à lancer votre activité : profiter AUSSI de votre vie perso et de votre famille !

 

Etre entrepreneur et partir en vacances : une course de fond et non un sprint

 

Vous connaissez l’adage : « Qui veut aller loin ménage sa monture » ?

Et bien c’est tout à fait ça, parce que vous êtes le cavalier ET la monture.

Devenir entrepreneur, c’est du long terme et vous avez besoin de recharger régulièrement vos batteries, sinon gare au surmenage, voire le burn out (et oui, il n’y a pas que les salariés qui le connaissent…).

 

L’année dernière, j’ai fait cette bêtise de travailler un an non stop (alors même que ce n’était pas ma 1ère année d’activité…). Résultat : quand je suis (enfin) arrivée sur mon lieu de vacances, j’ai passé la 1ère semaine incapable de faire quoi que ce soit, aucune envie, rien, nada, juste rester sur mon transat et récupérer de toute cette fatigue accumulée.

C’est à ce moment que j’ai compris le mauvais calcul que j’avais fait, car oui, les vacances, c’est un vrai moment pour vous ressourcer, avoir du temps libre, faire des activités qui vous plaisent pour pouvoir revenir complètement dispo pour vos clients et être bien plus efficace dans votre activité ensuite.

 

Alors planifiez dès à présent vos vacances pour l’année à venir (oui, quand on est maman et à son compte, on continue de penser en année scolaire…) et organisez votre activité en fonction de ces périodes off.

 

 

Être entrepreneur et partir en vacances : le meilleur moment pour prendre du recul sur son activité

 

Ouh la, je vous entends déjà. Mais là, pas besoin de bilan chiffré pour constater, avec plaisir, tout le chemin accompli en une année, les obstacles surmontés et reconnaître tous ces petits pas parcourus.

 

Ça renforce votre mental d’entrepreneur, votre confiance en vous et toute cette énergie positive développe votre inspiration et votre créativité. C’est bien connu, c’est en vacances qu’on trouve les meilleures idées pour son business.

Regardez les fondateurs d’Uber, c’est pendant un séjour à Paris et devant la difficulté de trouver un taxi que leur est venue l’idée de créer un service de chauffeurs privés.

 

Être entrepreneur et partir en vacances : profiter pleinement de sa famille !

 

Vous vous rappelez cette raison qui vous a poussé à quitter le salariat : gagner votre vie en faisant un job qui vous plait ET être plus présente pour votre famille. Et bien c’est le moment de vivre en mode Slow Life, vous lever tard sans stress, faire des activités ensemble, déjeuner à l’heure espagnole (diner aussi…), farnienter au bord de la piscine ou construire un château de sable, bref prendre le temps en famille !

 

Je sais que c’est difficile de laisser son 2ème (ou 3ème ou 4ème…) « bébé », cependant les moyens technologiques d’aujourd’hui permettent de déconnecter tout en gardant un œil sur son activité.

 

Personnellement, je passe en revue mes mails une fois par jour, pour répondre aux urgences ou juste dire que je suis en congés. Et vous savez quoi ? Mes clients comprennent très bien cette parenthèse que je m’accorde. En plus, une cliente m’a dit un jour qu’elle trouvait que c’était un gage d’une affaire qui tourne. Comme quoi…

 

Vous voyez, plus d’excuses pour partir en vacances cet été sans culpabilité. Tout n’en sera que bénéfice pour vous.

Maintenant j’ai un devoir de vacances pour vous : partagez dans les commentaires votre destination, ça fera un bel album de photos pour la rentrée ? !

Si vous souhaitez en savoir plus sur les meilleurs moyens d’entretenir votre état d’esprit de solopreneur, prenez RV pour une session découverte gratuite de 45 minutes.