Ces 3 erreurs qui vous empêchent d’avoir des clients

Ces 3 erreurs qui vous empêchent d’avoir des clients

Aujourd’hui, j’aimerais qu’on aborde un sujet primordial pour assurer la pérennité et la viabilité de votre entreprise : vos conversations de vente.

Et plus particulièrement, 3 des erreurs que vous faites peut-être, inconsciemment le plus souvent, mais qui vous empêchent de :

  • signer autant de clients que vous le voudriez,
  • d’avoir les revenus que vous méritez,
  • d’être confiante et sereine quand vous pensez à votre avenir.

Ces 3 erreurs qui vous empêchent d'avoir des clientsDans cette vidéo, nous verrons ces 3 points, qui correspondent à des interrogations qui reviennent le plus souvent chez mes clientes :

  • À quel moment aborder la question de vos tarifs,
  • Ce qu’il ne faut surtout pas faire une fois que vous avez donné votre tarif,
  • Comment votre état d’esprit peut jouer contre vous, et comment y remédier.

Je vous invite à cliquer sur la vidéo ci-dessous pour y accéder dès maintenant. C’est parti ! ⤵️

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Si ça vous parle et que vous voulez être payée à votre juste valeur, savoir la mettre en avant grâce à des offres packagées qui vous permettent d’attirer de meilleurs clients, je vous invite à réserver votre séance découverte, et on fera le point sur ce qui déclenche le sabotage de vos tarifs et votre plan d’action pour pouvoir facturer 100% de votre temps passé à travailler.

1 moyen simple de renforcer votre confiance en vous pendant vos conversations de vente

1 moyen simple de renforcer votre confiance en vous pendant vos conversations de vente

Aujourd’hui, j’aimerais aborder un problème que je rencontre souvent dans mes séances avec mes clientes : la difficulté que beaucoup de femmes ont à parler de leurs tarifs. Vous changez constamment vos tarifs ? Vous facturez à la tête du client ? Vous transpirez à l’idée de les annoncer ou vous faites l’impasse dessus (« je vous envoie tout ça par écrit ») ? Dans cette vidéo, je vous partage un moyen simple de renforcer votre confiance en vous pendant vos conversations de vente : vos CONDITIONS DE PAIEMENT, c’est-à-dire non pas combien mais comment vous vous faites payer par vos clients.

>>> Et pour celles et ceux qui préfèrent lire :

Quand j’aborde la partie « Vente » avec mes clientes, un problème qui revient souvent concerne leurs difficultés à annoncer les tarifs de leurs accompagnements ou de leurs prestations et leur besoin de renforcer leur confiance en elles pendant leurs conversations de vente

Soit, quand elles les annoncent, leur communication non verbale trahit leur inconfort (voix qui baisse ou quasi inaudible, débit qui s’accélère, rougissement…), soit elles ne sont pas sûres d’elles, et font du yo-yo avec leurs tarifs en fonction de la personne qu’elles ont en face d’elle. Une d’entre elle m’a même un jour rapporté qu’elle « savait » tout de suite si la personne avait les moyens ou non de la payer et donc elle lui demandait combien elle était prête à payer. Elle pensait bien faire dans l’intérêt de son client. Mais en fait, après avoir travaillé sur sa relation à l’argent, elle s’est rendue compte qu’elle avait peur de perdre ce client, donc elle le laissait décider de son tarif. En d’autres termes, c’est son client qui faisait son job de chef d’entreprise…

Alors si je conseille à mes clientes d’avoir leurs tarifs bien écrits avant d’aller à leur rendez-vous clients, aujourd’hui je voudrais aborder un point qui va vous permettre de davantage renforcer votre confiance en vous pendant vos conversations de vente : il s’agit de vos CONDITIONS DE PAIEMENT. 

Parce que soyons claires : c’est la façon dont vous gérez vos tarifs et vos conditions de paiement qui contribue à renforcer votre confiance en vos capacités à gérer l’aspect financier de votre solo entreprise. Et vis-à-vis de vos clients, ça assoit votre professionnalisme et votre posture d’entrepreneur.

Donc voici 3 conditions de paiement que je vous encourage à inclure immédiatement dans votre activité pour renforcer votre confiance en vous pendant vos conversations de vente, ne plus être prise de cours au moment de parler de vos tarifs et d’avoir tous ces signes extérieurs (et incontrôlables) que vous êtes mal à l’aise :

? Le règlement en 1 fois

C’est celui que vous devez présenter en premier. Ça semble évident comme ça, mais j’ai eu une cliente qui avait pour habitude d’annoncer (très rapidement) son tarif et d’ajouter immédiatement après : « Mais vous pouvez payer en plusieurs fois ». Ouf, c’est bon, là aussi, elle pensait avoir fait le job, mais en fait, le message qu’elle envoyait, c’est qu’elle n’avait pas confiance en sa valeur et donc qu’elle ne méritait pas d’avoir un client prêt à la payer immédiatement en une fois.

Voici les avantages du paiement en 1 fois : c’est tout d’abord excellent pour votre trésorerie, ensuite vous passez moins de temps à gérer vos encaissements et vos factures, et les clients qui paient en 1 fois sont davantage engagés.

? Le règlement en plusieurs fois

C’est vrai que le paiement en 1 fois a des avantages indéniables pour le bon fonctionnement de votre solo entreprise, mais (parce qu’il y a toujours un mais…) si vous ne proposez que cette option de paiement, vous passerez à côté de beaucoup de clients qui ont envie de travailler avec vous mais ont besoin d’étaler leurs règlements pour que ça rentre dans leur budget mensuel. Quand on sait que cette perte varie entre 20 et 30% de votre chiffre d’affaires, vous comprenez l’intérêt d’avoir cette option de paiement…

Le règlement en plusieurs fois est une option à proposer à condition de respecter plusieurs critères :

  • C’est une option qui doit être plus chère que le règlement en 1 fois parce que ça représente du temps consacré à suivre le bon déroulement de vos différents encaissements mensuels,
  • La différence entre règlement en 1 fois et règlement en plusieurs fois doit être suffisamment élevée pour inciter vos clients à préférer la première option pour toutes les raisons évoquées plus haut. Et ça vous ajoute un argument commercial car vous présenterez cela comme une économie de X euros quand votre client choisit le paiement en 1 fois.
  • Le dernier règlement doit intervenir AVANT votre dernière séance avec votre client pour ne pas avoir à courir derrière votre règlement (et là, je vous en parle en connaissance de cause…), même si vous recourrez à un moyen de paiement en ligne (comme PayPal, Stripe…) ou que vous demandez à votre client de vous donner les différents chèques dès le début de votre accompagnement.

? Demander un dépôt de garantie non remboursable mais transformable en avoir

Le plus important ici et d’être très transparente pendant votre conversation avec votre client. Il s’agit d’arrhes (une somme versée dès le début pour garantir la réservation de votre prestation) qui normalement devraient être perdues si votre client se rétracte MAIS que vous transformerez en avoir à valoir sur vos prestations (valable pendant 6 à 12 mois par exemple) pour préserver la relation client.

Pour certaines professions (je pense notamment aux architectes d’intérieur, les wedding planners…), il vaudra mieux envisager le versement d’un acompte (1er versement à valoir sur un achat qui traduit un engagement ferme du vendeur et de l’acheteur) car la livraison de la prestation totale se fait en plusieurs étapes.

Dans tous les cas, ce qui est important, c’est d’annoncer DÈS LE DÉBUT vos conditions de paiement (au moment où vous abordez la partie tarifs dans votre conversation de vente) et de les rappeler dans votre proposition commerciale et/ou dans votre contrat.

Je sais que pour certaines d’entre vous, ce ne sera pas facile de mettre en place ces conditions de paiement parce que tout ce qui touche à l’argent renvoie à des peurs inconscientes qui se traduisent par des réactions parfois incohérentes et qui jouent en notre défaveur (je vous invite à faire le test des Archétypes Financiers Sacrés pour en apprendre plus sur le mode de fonctionnement avec l’argent que vous êtes programmée à avoir depuis votre naissance).

Mais je voudrais vous rappeler ceci (et je le fais entre bienveillance car j’ai moi-même eu des difficultés dans mon rapport à l’argent et j’ai commis des erreurs en tant que solopreneur non avertie) :

? Avec des conditions de paiement clairement établies, vous vous respectez, vous respectez votre temps, et vous envoyez un message clair à vos clients que vous êtes aux commandes de votre activité, vous avez la possibilité de renforcer votre confiance en vous pendant vos conversations de vente, et dans les autres sphères de votre activité, ET vous endossez courageusement et fièrement votre posture de chef d’entreprise.

?? Avec des conditions de paiement clairement établies, vous avez un moyen de vous ouvrir à accepter de recevoir de l’argent en échange de ce merveilleux cadeau que vous apportez au monde par le biais de votre travail de votre solo-entreprise, et vous montrez à l’argent que vous le respectez. D’un point de vue énergétique, c’est très important parce que l’argent a-do-re qu’on le respecte et qu’on lui montre de l’attention et en procédant ainsi, vous élevez votre fréquence énergétique positivement.

Renforcer confiance conversations vente

Alors, prenez un moment pour ÉCRIRE vos conditions de paiement et en finir définitivement avec cette voix de fausset quand vient le moment de parler de vos tarifs.

Si vous le souhaitez, vous pouvez partager dans les commentaires votre pratique actuelle et les prises de conscience que vous avez eues en lisant cet article. Je réponds à tous les commentaires !

Faut-il relancer ses anciens clients ?

Faut-il relancer ses anciens clients ?

Aujourd’hui, je réponds à une question d’une personne présente au précédent Facebook live et qui voulait savoir s’il fallait « se rappeler au bon souvenir des anciens clients et des personnes rencontrées ».

C’est vrai que quand on est à son compte, il y a beaucoup de tâches à effectuer au quotidien. Et quand le temps vient à manquer (roooh, si peu ;-)), on sélectionne en fonction des priorités, mais aussi en fonction du degré d’attrait que revêtent certaines d’entre elles, dont notamment la relance.

Comment relancer, c’est ce dont nous avons parlé lors de ce Facebook live avec échange autour des pratiques de chacune des présentes. Et je vous livre aussi mon point de vue sur « Pourquoi » il est nécessaire de relancer.

>>> Et pour celles et ceux qui préfèrent lire :

 

Alors, oui, il est important de relancer ses anciens clients et de ne pas bâcler ou zapper ce temps fort de votre vie de solopreneur. Suivant le stade où se situe la personne dans le processus de vente, on va le faire différemment.
Mais avant de devenir un de nos meilleurs clients ?, notre interlocuteur va passer par ces 4 étapes :

– Suspect (oui, je sais, le nom est atroce !) : c’est une personne qui pourrait être potentiellement intéressée par mon offre,

– Prospect : c’est quelqu’un qui s’intéresse à mon offre et l’a identifiée.
On parle de prospect « froid » quand il n’est pas encore entré en contact direct avec nous, et de prospect « chaud » quand il a fait une demande sur notre offre et que l’on a eu une conversation de vente avec lui,

– Client : il a acheté mon offre,

– Ambassadeur : il recommande mon offre autour de lui.

Pour chaque niveau, l’objectif de relance va être un peu différent. Mais tout d’abord, voyons pourquoi il est nécessaire de relancer ses anciens clients (cela vous incitera, je l’espère, à le faire…)

 

Pourquoi relancer ses anciens clients ?

En ce qui concerne les « suspects », l’objectif est de commencer à créer du lien, si l’on sent une affinité avec la personne (problématique à laquelle notre offre répond, partage de valeurs, activités complémentaires…).

 

Pour les « prospects » à qui vous avez fait une offre, je recommande toujours à mes clients de relancer, tant que leur prospect n’a pas clairement dit « Non ».
Saviez-vous que près de 50% des commerciaux (dont vous faites partie, chère solopreneur) ne relancent pas et passent donc à côté de ventes potentielles, car selon les secteurs, la vente se conclue entre la… 4ème et la… 11ème relance. L’objectif, ici, sera donc de relancer tout en douceur.

 

Enfin, pour les anciens clients : oui, 2 fois oui, parce qu’ils ont déjà acheté votre service ou votre produit, ils vous connaissent, c’est donc plus facile de leur vendre une autre prestation.
Il faut savoir que réactiver un ancien client vous coûtera moins cher que de transformer un prospect en client.

Si vous avez une newsletter avec une liste d’abonnés, sachez que ce peut être aussi l’occasion de faire du nettoyage par rapport à vos « abonnés absents » (terme utilisé par Delphine Debauve d’Opitulari) car il faut savoir que les algorithmes des services de messagerie regardent la réactivité de vos lecteurs quant à votre prose. Si celle-ci est trop faible, l’algorithme considère que vos newsletter ne suscitent pas assez de réaction et donc peut les placer en spam, avec pour conséquence de pénaliser vos lecteurs actifs…

 

Maintenant que nous avons vu pourquoi il était utile de relancer ses anciens clients, voyons comment le faire.

 

Comment relancer ses anciens clients ?

– Pour les « suspects » (je ne me ferai jamais à ce terme…), vous pouvez commencer à nouer une relation en vous connectant via les réseaux sociaux, en envoyant le renseignement promis lors de votre 1ère rencontre, ou en proposant la rédaction d’un article invité ou un partenariat par exemple.

 

– Pour les « prospects », les relances passent mieux quand elles sont personnalisées et non pas automatisées. Je parle là des prospects avec qui vous avez déjà eus des conversations de vente, et cela peut se faire sous différentes formes : par exemple, en envoyant le témoignage d’un client qui a acheté la même offre ou toute autre information qui pourrait être utile à votre prospect pour le décider. D’où l’importance d’avoir un fichier prospect (RGPD conforme !?)
Si votre fichier est constitué suite à des webinaires, les relances peuvent-être automatisées car on parle ici de prospects « froids ».

 

relancer ses anciens clients– Enfin pour les anciens clients et vos « abonnés absents », vous pouvez les réactiver en :

  • leur proposant des offres exclusives avec un tarif rien que pour eux (les clients adoooorent),
  • leur envoyant une information susceptible de les intéresser, pour leur activité ou eux-mêmes (là aussi, attention à avoir un fichier client RGPD friendly !),
  • leur demandant de vous recommander en échange d’une remise sur une de vos offres pour un filleul qui se présenterait en leur nom,
  • leur demandant carrément, si vous leur envoyez des newsletters. Dans ce cas, isolez vos « abonnés absents », envoyez leurs une séquence de 3 mails max, dont le dernier leur posera franchement la question.

 

Je sais que tout ce qui touche à la vente peut être anxiogène et peut mettre mal à l’aise (soit parce qu’on manque de techniques, soit parce qu’on a un mauvais rapport à la vente).

C’est pourquoi j’ai créé le programme « Sincérité » pour apprendre à avoir des conversations de vente, où le mot « vente » est associé à respect, intégrité et énergie du coeur, c’est-à-dire être et agir pour le bien de vos futurs clients (et non faire un maximum de vente et basta, quel que soit le résultat pour mon client).

C’est une vision de la vente avec plus de proximité et de chaleur, dont tout le monde ressort gagnant-gagnant. Avec ce programme, vous apprendrez à avoir des conversations de vente et à maitriser l’art subtil de la création de clients sans jamais faire de compromis avec qui vous êtes et vos valeurs.
Envie d’en savoir plus ? C’est par ici.

Pourquoi suivre ses chiffres, même quand on est à 0 ?

Pourquoi suivre ses chiffres, même quand on est à 0 ?

Aie, aie, aie, les chiffres, le mot est lancé !

Si vous êtes comme moi et que vous avez une activité de service tournée vers l’humain, c’est peut-être quelque chose qui vous passe par la tête… Et si en plus, vous débutez, il se peut fort que vos chiffres ne soient pas grandioses (et ça peut changer ?).

Pourtant vous avez tout intérêt à les suivre, même s’ils sont à 0 (ou pas loin), et je vous explique pourquoi dans mon dernier live.

Et pour celles et ceux qui préfèrent lire :

Vos chiffres sont petits, c’est une bonne nouvelle ! J’y reviendrai dans quelques instants.

Voyons d’abord pourquoi suivre vos chiffres, ceux que vous avez besoin de connaitre et comment vous pouvez y avoir accès :

 

#1- Pourquoi regarder vos chiffres ?

Suivre vos chiffres vous permet de voir la réalité en face, même s’ils sont à 0 (ou pas très loin), mais sans bloquer dessus. Ce qui compte ici, c’est d’avoir une base de départ. Et ensuite de voir la progression. Ça, c’est le plus intéressant ! Parce que du suivi de vos chiffres, vous allez :

  • prendre des décisions,
  • mener des actions focalisées vers les objectifs que vous vous êtes fixée quand vous avez établi votre positionnement,
  • pouvoir mesurer la portée de vos actions.

C’est comme ça que vous allez construire votre stratégie, en voyant ce qui fonctionne ou non. Et ça, il n’y a que vos chiffres qui vont vous le dire !

 

#2- Qu’avez-vous besoin de regarder ?

  • D’un point de vue « Commercial » : combien de prospects avez-vous ? Combien de conversation de vente (en physique ou virtuelle) ? Combien de clients et de ventes ? Vous aurez ainsi votre taux de conversion, bien utile pour programmer vos prochains lancements de produits/services.
  • D’un point de vue « Visibilité » : combien de contacts sur tous vos réseaux sociaux ? Votre nombre d’abonnés à votre newsletter ? Si vous faites aussi du networking, combien de cartes de visite avez-vous distribué (sachant que vous devez rechercher la qualité plutôt que la quantité) ?
  • Et bien entendu, vos coûts !

 

#3- Comment les surveiller ?

  • Installez Google Analytics (ou demandez à votre webmaster de le faire)
  • Suivez vos chiffres dans une feuille Excel pour commencer, ou tout autre moyen qui vous convient.

 

Pourquoi suivre ses chiffresEt je vous garde le meilleur pour la fin, pour vous motiver à suivre vos chiffres, même s’ils sont à 0 : vous avez de la chance ! C’est quand on débute et que nos chiffres sont petits qu’on a les plus belles marges de progression. Quand on dit : « J’ai fait 400% de hausse de chiffre d’affaires cette année ! », ça en jette, non ? Et il n’y a qu’au début que vous pourrez vous payer le luxe d’annoncer de tels chiffres !

Dernière chose : vous voulez savoir quand commencer à suivre vos chiffres ? Maintenant ! Même s’ils sont à 0 ! Et voici une citation pour vous inciter à le faire tout de suite :

« Rêvez grand ! Commencez petit ! Mais plus que tout, commencez ! » – Simon Sinek

 

Comment ça, vous êtes encore ici ?

Aaaah, c’est pour partager cet article parce que vous l’avez aimé ?

Ok ! Et maintenant, filez regarder vos chiffres !

3 erreurs à éviter en entretien client

3 erreurs à éviter en entretien client

« Je ne comprends pas, il avait l’air content et intéressé, mais il n’a pas donné suite. » Il, c’est votre potentiel client bien sûr, et s’il n’a pas donné suite, c’est peut-être à cause d’une de ces 3 erreurs qu’on peut faire en entretien client.

Dans ce replay de mon dernier Facebook live, je vous explique pourquoi, alors que vous avez tout fait pour éviter de vendre comme un marchand d’encyclopédies, vous n’avez pas « converti », comme on dit en langage commercial.

 

Découvrez les 3 erreurs communes mais coûteuses qu’on peut faire en entretien client.

Et pour celles et ceux qui préfèrent lire :

 

Bienvenue dans ce Facebook live consacré à 3 erreurs qu’on peut faire en rendez-vous client. Ces 3 erreurs, je les ai bien connues à mes débuts, mais mes clientes m’en parlent aussi quand on aborde cette partie dans mes accompagnements.

 

  • 1ère erreur : trop donner

Quand on débute ou qu’on ne maitrise pas vraiment des techniques de vente, on peut souffrir de ce manque de légitimité qui nous pousse à cacher son inexpérience derrière un « j’en donne beaucoup, comme ça mon client verra que je sais faire ». Oui mais voilà, en faisant ça, on se retrouve à apporter bien souvent les solutions à notre client.

Dans un de mes premiers rendez-vous client avec une entrepreneure qui voulait revoir sa coupe de cheveux dans le cadre de son image professionnelle, je me suis ainsi retrouvée à lui faire un conseil coiffure durant l’entretien de vente, en lui montrant même différentes coupes qui pourraient lui convenir. Elle m’a dit qu’elle allait voir pour la suite à donner.

Et elle est effectivement allée voir… son coiffeur !

 

 

  • 2ème erreur : ne pas assurer de suivi

Vous avez eu votre rendez-vous client, ça s’est bien passé, votre potentiel client n’a pas encore signé mais il était intéressé et il vous a proposé de vous recontacter. Et les jours passent, sans qu’il le fasse.

Savez-vous que selon une étude, 48% des commerciaux ne relancent pas leurs clients.

Pourtant, il y a 1001 raisons pour que votre client ne vous ai pas rappelé : agenda surchargé, besoin de réfléchir un peu plus, besoin d’en parler à son conjoint (particulier) ou au décisionnaire (entreprise).

Rappelez-vous, vendre c’est créer un lien, nouer une relation. Vos clients ne se contenteront plus de la seule qualité de vos produits ou services. Ils recherchent une relation sincère et honnête, basée sur la confiance. Et pour cela, ils ont peut-être besoin de plusieurs contacts avec vous.

Alors n’hésitez pas à relancer, d’autant que 80% des ventes se font après la 4ème relance. Pour cela, nul besoin de le faire « lourdement », relancer avec tact, douceur et respect, c’est aussi quelque chose qui s’apprend.

 

  • 3ème erreur : ne pas s’être préparée

Quand je dis, s’être préparée, ce n’est pas seulement avoir des cartes de visite, ses brochures, ses contrats ou devis. C’est aussi comprendre que dans « conversation de vente », il y a « conversation » (c’est amical, on n’est pas des marchands d’encyclopédies), mais il y a aussi « vente », parce que c’est bien là votre objectif.

Vendre, ça passe par plusieurs étapes, il y a un fil conducteur dans cette conversation, une trame, vous suivez ce qu’on appelle un argumentaire de vente, avec un début, un milieu et une fin. Vous avez aussi besoin de savoir quoi répondre aux objections de votre client.

Alors, pourquoi se préparer ?

Parce que vous êtes un entrepreneur (même débutant) et votre client, en face de vous, attend un professionnel. Et avoir une conversation de vente structurée avec votre client, ça le rassure, ça assoit votre professionnalisme. L’inverse, ça montre votre côté « amateur ».

 

 

Alors c’est vrai que vendre, ce n’est pas inné. C’est un art, et comme tous les arts, ça s’apprend. Et c’est aussi à la portée de tout le monde !

 

Et vous, où en êtes-vous ?

Si vous souhaitez vous aussi développer vos compétences commerciales de manière pour avoir des conversations de vente puissantes ET sincères, découvrez  le programme : « Sincérité, 10 jours pour apprendre à vendre de manière authentique ». Toutes les informations sont ici.

 

Et vous, la vente, vous l’aimez comment ? Forcée ou authentique ?

Et vous, la vente, vous l’aimez comment ? Forcée ou authentique ?

 

Bien souvent, quand on n’aime pas vendre, c’est parce, question méthode de vente, on n’est pas alignée. Je m’explique : vendre, c’est des techniques ET un état d’esprit. Et bien souvent, quand on n’aime pas vendre, c’est parce qu’on manque des 2.

Mais autant il est facile de repérer son manque de techniques, autant on n’a pas toujours conscience de cet état d’esprit qui nous joue des tours et nous empêche d’aller à la rencontre de nos clients. Du coup, on se « cache » derrière notre ordinateur.

 

C’est ce que je vous explique dans le replay de ce live que j’ai donné hier, car je rencontre bon nombre de solopreneurs pour qui leur aversion pour la vente « physique » est un réel frein au développement de leur activité. Et la « méthode de vente » qu’ils utilisent ne leur rapporte que peu ou pas de clients.

 

 

Et pour celles et ceux qui préfèrent lire : 

Aujourd’hui je voudrais vous parler de la difficulté de vendre ses services quand on n’aime pas vendre et qu’on est entrepreneur, parce que c’est un problème que j’ai rencontré quand j’ai débuté, et que rencontrent aussi les personnes que j’accompagne.

 

En fait ces difficultés sont liées à :

  • Un manque de techniques
  • L’état d’esprit dans lequel on y va : lié à la mauvaise image de la vente + la peur du non, la peur d’être rejetée.

Moi-même, à mes débuts, je n’étais pas une fan de la vente. En fait parce que je me suis rendue compte que je n’avais pas une bonne image de la vente, et pas vraiment de techniques.

Déjà au niveau de l’image, c’est quelque chose qui était ancrée depuis assez longtemps en moi, qui remonte à mon enfance, époque à laquelle mes parents ont été démarchés pour acheter une encyclopédie et je me souviens parfaitement de cette phrase du vendeur qui était : si vous n’achetez par cette encyclopédie, vos filles risquent de rater leurs études, vous vous en voudrez toute votre vie. Au lieu de montrer les bénéfices qu’ils auraient à acheter cette encyclopédie pour qu’on réussisse nos études justement.

 

Mais quand on n’aime pas vendre et qu’on ne vend pas, voilà l’impact que ça a sur votre activité :

 

  • On compte sur le bouche-à-oreille : c’est vrai que c’est bien pour commencer à se faire connaître, Ça va peut-être vous apporter deux/ trois clients et encore, mais vos amis et relations n’auront peut-être pas envie de faire le commercial pour votre compte. Et de toute façon comme je vous l’ai dit, c’est une stratégie pour se faire connaître parce que, une fois que l’ami de votre ami vous contacte, il faudra bien les vendre, vos prestations.
  • On compte sur le gratuit et ça ne va pas vraiment vous permettre de vivre De votre activité parce que, en plus, c’est très difficile de passer du gratuit au payant. Résultat : on travaille pour rien, c’est décourageant (les clients gratuits qui ne donnent pas suite dès qu’on leur parle de payer pour d’autres prestations), on ne peut pas vivre de son activité-passion.
  • Du coup, on se cache derrière son ordinateur, on a un beau site Web, une présence sur les réseaux sociaux et on espère que ça va faire le job à notre place. On poste sur Facebook en espérant que les gens verront d’eux-mêmes à quel point notre produit est génial.

En fait, tout ça, ce n’est que du marketing. Ce n’est pas de la vente.

Parce que vendre, c’est créer du lien, c’est nouer une relation,

donc c’est parler à quelqu’un. 

 

Alors que quand on a apaisé sa relation à la vente, voilà ce qui se passe :

  • Quand j’ai changé ma posture par rapport à la vente : j’ai pris conscience que vendre est le moyen le plus direct et le plus rapide pour que mon activité se développe et lui donner l’ampleur que je souhaite.
  • J’ai pris conscience de rendre service à mon client en lui apportant une solution à son problème et non pas lui filer la trouille.
  • J’ai gagné en confiance, parce que j’ai appris à connaître ma valeur et celles de mes prestations. Et c’est cette confiance que vos clients ont besoin de ressentir pour être certains qu’ils font le bon choix en vous achetant (parce que si beaucoup n’aime pas vendre, on aime tous acheter !). Et cette nouvelle posture vous permet aussi d’être pro aux yeux de nos clients.
  • J’offre un véritable moment d’attention et d’écoute à mon client pour pouvoir lui apporter une solution à son problème.
  • C’est arrêter de se faire violence, j’ai changé mon état d’esprit par rapport à la vente, d’ailleurs mon vocabulaire aussi a changé car je parle maintenant de conversation de vente et plus de séance de vente. Je suis entrée dans une énergie du cœur, finie la logique du compte de résultat, tout en étant structurée. Parce que c’est aussi ce côté structuré qui rassure le client.
  • Et bien sur, vendre c’est assurer la pérennité de votre activité, et c’est gagner votre vie et vivre à la hauteur de vos ambitions.

Donc croire qu’on peut avoir des clients sans passer par des moments de vente physique, c’est ne pas avoir compris que c’est inévitable pour assurer le développement de votre entreprise. Nos clients ne se contenteront pas de la seule qualité de nos services, ils recherchent une relation basée sur la sincérité, l’honnêteté et la confiance et il n’y a qu’en parlant avec nos clients qu’on pourra tisser ce lien.

On ne peut pas juste être présent sur les réseaux sociaux, il faut aussi faire la vente physiquement.

 

Être commercial pour son entreprise, ça ne signifie avoir un bagout tel qu’on vendrait n’importe quoi à n’importe qui. Vendre de manière authentique, ça veut dire une vente où tout le monde est gagnant, c’est être capable de nouer cette relation honnête et sincère, basée sur la confiance et offrir ce moment d’attention à votre client (comme si vous étiez au salon de thé avec une amie) pour l’écouter et lui apporter une solution à son problème.

 

Et pour atteindre ce résultat, il faut s’être préparée en amont. Il faut un scénario, une trame, un script, avec un début, un milieu et une fin.

 

Vendre de manière authentique, c’est un art. Et j’ai 2 bonnes nouvelles :

 

Et vous, où en êtes-vous par rapport à votre relation à la vente ?

Si vous souhaitez vous aussi aller plus loin dans l’apprentissage de cet art, j’ai conçu mon programme « Sincérité, 10 jours pour apprendre à vendre de manière authentique ».

Toutes les informations sont ici.