Nom de nom ! Quand choisir son nom d’entreprise ?

Nom de nom ! Quand choisir son nom d’entreprise ?

Choisir un nom pour son activité, c’est un peu comme choisir un prénom pour son enfant, ça peut vite devenir problématique (sauf qu’en tant que solopreneur, on est généralement seul aux commandes pour décider. C’est déjà ça !). Je ne vais pas ici vous expliquer comment choisir votre nom d’entreprise, vous trouverez pléthore d’informations à ce sujet sur le Web.

Non je voudrais plutôt vous parler de QUAND choisir son nom d’entreprise.

Car je vois souvent les solopreneurs partir bille en tête sur le nom de leur activité : « il faut que je trouve un nom ! Il faut que je trouve un nom ! ». Et de choisir un nom sans avoir vraiment fait un travail préalable, ce qui est dommage, car ce nom, comme pour les humains, va rester toute la vie de l’entreprise.

Nom juridique ou nom commercial ?

Tout d’abord, je vais lever le voile sur la différence qui existe entre le nom juridique et le nom commercial :

  • Le nom juridique, c’est celui sous lequel l’administration française vous connaît et qu’on retrouvera sur tous vos documents officiels (factures, devis, déclarations d’impôt diverses et variées…)
  • Le nom commercial, c’est celui que vous indiquerez à vos clients ou sur vos supports de communication (carte de visite, site Web, page Facebook pro…)

C’est un peu comme pour les people qui ont leur nom d’état civil et leur nom de scène.
Ex. : Jean-Philippe Smet, plus connu sous le nom de Johnny Hallyday.

Si ces 2 noms peuvent être différents, ceci N’EST ABSOLUMENT PAS une obligation. Je voulais juste vous rassurer à ce sujet car quand j’ai dû choisir mon nom, ça été un vrai casse-tête et… j’ai préféré avoir deux noms : un nom classique pour tout ce qui est officiel et un nom plus parlant pour mes clients (dans le monde des solopreneurs, il y a Moi -« me » et comment je me différencie des autres).

Donc quand choisir son nom ?

C’est là que je vais casser mon premier mythe : choisir son nom vient APRES, et uniquement après, avoir déjà réfléchi à la personnalité que vous voulez donner à votre entreprise et donc QUAND vous avez déjà fait un travail de connaissance de vous-même. Comme vous le savez, je suis persuadée que nous, solopreneurs, sommes notre entreprise et notre entreprise, c’est nous !

Après ce travail de découverte de vous-même, vous ferez un travail de recherche de votre client idéal et des services que vous lui proposerez. Et c’est seulement après ces étapes que vous viendra plus naturellement le nom pour votre entreprise, un nom qui sera beaucoup plus représentatif de ce que vous faites et qui parlera davantage à votre client idéal. Vous aurez à ce moment une idée plus précise de l’univers de votre marque et vous serez plus à même de la décliner sur vos différents supports.

Et vous n’aurez plus qu’à tester votre nom sur un site comme OVH.com pour vérifier qu’il n’est pas déjà pris.

Alors, rassuré pour la recherche de votre nom de marque ?

Laissez-moi vos impressions dans les commentaires, je me ferai un plaisir de les lire et d’y répondre.

Solopreneurs, vous n’arrivez pas à décoller ? Mon secret pour développer votre entreprise.

Solopreneurs, vous n’arrivez pas à décoller ? Mon secret pour développer votre entreprise.

Quand il s’agit de développer son activité, nous, les solopreneurs devons sans cesse faire face à un ENORME obstacle : nous-même ! Car si notre moral est bien souvent en dents de scie (« j’ai un client : youpi le monde m’appartient ! » – « un client me dit non : et si j’arrêtais tout ? »), ce qui nous pose en fait vraiment problème, ce sont ces 4 FREINS que tout solopreneur rencontre régulièrement sur sa route, chacun de nous ayant bien sur ses petites préférences…

Et 1, et 2, et 3, et 4 ! J’ai nommé : la COMPARISONITE aiguë, le DOUTE anxiogène, le PERFECTIONNISME viral, la PROCRASTINATION inflammatoire.

J’emploie résolument des termes tirés du lexique médical, car si nous n’y prêtons pas garde, tel la tuberculose, le tétanos ou la rougeole, ils réapparaissent régulièrement pour EMPOISONNER notre vie d’entrepreneur et sont une des principales raisons qui mène le solopreneur à l’échec.

Focus sur ces 4 fléaux qui plombent un autoentrepreneur

  • La comparisonite (aigue) : qui vous pousse à comparer ce que vous faites avec d’autres personnes, pour vous rassurer (dans le meilleur des cas) ou pour vous évaluer (toujours en votre défaveur).
    Ex. : vous examinez ce que font quelques influents sur Facebook (qui ont tant de followers), vous essayez de faire la même chose… et de vous étonner que ça ne fonctionne pas.
  • Le doute (anxiogène) : ce manque de confiance dans vos capacités qui vous paralyse et vous cantonne dans votre zone de confort, vous empêchant de prendre des risques sous peine de… de quoi d’ailleurs ?
    Ex. : je ne vais pas créer de blog car je ne suis vraiment pas sûre que ce que j’ai à dire soit intéressant. Et puis je n’écris pas assez bien.
  • Le perfectionnisme (viral) : ce côté qui vous pousse à vouloir tout faire avec un souci exagéré de perfection. Et donc vous amène à ne jamais entrer dans l’action.
    Ex. : je ne peux pas faire de prospection tant que je n’ai pas LA parfaite carte de visite. Et de vous étonner de ne pas avoir de clients.
  • La procrastination (inflammatoire) : c’est une tendance qui vous fait différer ou remettre à demain une tâche que vous n’avez pas envie de faire.
    Ex. : relancer un client pour un impayé. C’est fou comme à ce moment une petite voix interne vous trouve 1000 choses à faire plutôt que cette Fxxx relance. Et qui contamine à terme vos finances.

STOOOOP ! ASSEEEEZ !

Aujourd’hui je vous livre le secret pour surmonter ces 4 fléaux

Oui, je vous partage la stratégie d’éradication que j’ai mises en place pour me permettre de faire décoller mon activité, pour me libérer de ces fléaux émotionnels qui m’empêchaient de prendre mon envol, pour faire sauter ces blocages qui gâchaient les résultats que je veux pour mon entreprise.

Tous ces fléaux, j’ai décidé de LES ACCEPTER et de faire appel à une de mes qualités, l’optimisme, pour les prendre du bon côté. La comparisonite, oui pour son côté inspirant. Le doute, oui pour son côté développement personnel et acceptation de soi. Le perfectionnisme, oui pour la qualité de mes services. La procrastination, oui pour apprendre à gérer mes priorités et gérer mon temps.

Tout ce chemin sur l’acceptation de moi-même, avec mes qualités et mes défauts, je n’aurai pas pu le faire sans ME FAIRE ACCOMPAGNER pour vaincre tous ces blocages qui dictaient mes actions. Et quelque chose de vraiment merveilleux est venu avec cet abandon : j’ai découvert que j’étais quelqu’un, que j’avais des choses à apporter au monde. Je me suis alors sentie SOULAGEE, puis RASSUREE. Et cerise sur le gâteau, cela a LIBERE MA CREATIVITE.

Avez-vous déjà connu un des ces symptômes ? Comment les avez-vous surmontés ? Partagez vos expériences en me laissant un commentaire (et psst, ça servira à tous ceux qui les liront).

Avec bienveillance !