Bien souvent, quand on n’aime pas vendre, c’est parce, question méthode de vente, on n’est pas alignée. Je m’explique : vendre, c’est des techniques ET un état d’esprit. Et bien souvent, quand on n’aime pas vendre, c’est parce qu’on manque des 2.
Mais autant il est facile de repérer son manque de techniques, autant on n’a pas toujours conscience de cet état d’esprit qui nous joue des tours et nous empêche d’aller à la rencontre de nos clients. Du coup, on se « cache » derrière notre ordinateur.
C’est ce que je vous explique dans le replay de ce live que j’ai donné hier, car je rencontre bon nombre de solopreneurs pour qui leur aversion pour la vente « physique » est un réel frein au développement de leur activité. Et la « méthode de vente » qu’ils utilisent ne leur rapporte que peu ou pas de clients.
Et pour celles et ceux qui préfèrent lire :
Aujourd’hui je voudrais vous parler de la difficulté de vendre ses services quand on n’aime pas vendre et qu’on est entrepreneur, parce que c’est un problème que j’ai rencontré quand j’ai débuté, et que rencontrent aussi les personnes que j’accompagne.
En fait ces difficultés sont liées à :
Un manque de techniques
L’état d’esprit dans lequel on y va : lié à la mauvaise image de la vente + la peur du non, la peur d’être rejetée.
Moi-même, à mes débuts, je n’étais pas une fan de la vente. En fait parce que je me suis rendue compte que je n’avais pas une bonne image de la vente, et pas vraiment de techniques.
Déjà au niveau de l’image, c’est quelque chose qui était ancrée depuis assez longtemps en moi, qui remonte à mon enfance, époque à laquelle mes parents ont été démarchés pour acheter une encyclopédie et je me souviens parfaitement de cette phrase du vendeur qui était : si vous n’achetez par cette encyclopédie, vos filles risquent de rater leurs études, vous vous en voudrez toute votre vie. Au lieu de montrer les bénéfices qu’ils auraient à acheter cette encyclopédie pour qu’on réussisse nos études justement.
Mais quand on n’aime pas vendre et qu’on ne vend pas, voilà l’impact que ça a sur votre activité :
On compte sur le bouche-à-oreille : c’est vrai que c’est bien pour commencer à se faire connaître, Ça va peut-être vous apporter deux/ trois clients et encore, mais vos amis et relations n’auront peut-être pas envie de faire le commercial pour votre compte. Et de toute façon comme je vous l’ai dit, c’est une stratégie pour se faire connaître parce que, une fois que l’ami de votre ami vous contacte, il faudra bien les vendre, vos prestations.
On compte sur le gratuit et ça ne va pas vraiment vous permettre de vivre De votre activité parce que, en plus, c’est très difficile de passer du gratuit au payant. Résultat : on travaille pour rien, c’est décourageant (les clients gratuits qui ne donnent pas suite dès qu’on leur parle de payer pour d’autres prestations), on ne peut pas vivre de son activité-passion.
Du coup, on se cache derrière son ordinateur, on a un beau site Web, une présence sur les réseaux sociaux et on espère que ça va faire le job à notre place. On poste sur Facebook en espérant que les gens verront d’eux-mêmes à quel point notre produit est génial.
En fait, tout ça, ce n’est que du marketing. Ce n’est pas de la vente.
Parce que vendre, c’est créer du lien, c’est nouer une relation,
donc c’est parler à quelqu’un.
Alors que quand on a apaisé sa relation à la vente, voilà ce qui se passe :
Quand j’ai changé ma posture par rapport à la vente : j’ai pris conscience que vendre est le moyen le plus direct et le plus rapide pour que mon activité se développe et lui donner l’ampleur que je souhaite.
J’ai pris conscience de rendre service à mon client en lui apportant une solution à son problème et non pas lui filer la trouille.
J’ai gagné en confiance, parce que j’ai appris à connaître ma valeur et celles de mes prestations. Et c’est cette confiance que vos clients ont besoin de ressentir pour être certains qu’ils font le bon choix en vous achetant (parce que si beaucoup n’aime pas vendre, on aime tous acheter !). Et cette nouvelle posture vous permet aussi d’être pro aux yeux de nos clients.
J’offre un véritable moment d’attention et d’écoute à mon client pour pouvoir lui apporter une solution à son problème.
C’est arrêter de se faire violence, j’ai changé mon état d’esprit par rapport à la vente, d’ailleurs mon vocabulaire aussi a changé car je parle maintenant de conversation de vente et plus de séance de vente. Je suis entrée dans une énergie du cœur, finie la logique du compte de résultat, tout en étant structurée. Parce que c’est aussi ce côté structuré qui rassure le client.
Et bien sur, vendre c’est assurer la pérennité de votre activité, et c’est gagner votre vie et vivre à la hauteur de vos ambitions.
Donc croire qu’on peut avoir des clients sans passer par des moments de vente physique, c’est ne pas avoir compris que c’est inévitable pour assurer le développement de votre entreprise. Nos clients ne se contenteront pas de la seule qualité de nos services, ils recherchent une relation basée sur la sincérité, l’honnêteté et la confiance et il n’y a qu’en parlant avec nos clients qu’on pourra tisser ce lien.
On ne peut pas juste être présent sur les réseaux sociaux, il faut aussi faire la vente physiquement.
Être commercial pour son entreprise, ça ne signifie avoir un bagout tel qu’on vendrait n’importe quoi à n’importe qui. Vendre de manière authentique, ça veut dire une vente où tout le monde est gagnant, c’est être capable de nouer cette relation honnête et sincère, basée sur la confiance et offrir ce moment d’attention à votre client (comme si vous étiez au salon de thé avec une amie) pour l’écouter et lui apporter une solution à son problème.
Et pour atteindre ce résultat, il faut s’être préparée en amont. Il faut un scénario, une trame, un script, avec un début, un milieu et une fin.
Vendre de manière authentique, c’est un art. Et j’ai 2 bonnes nouvelles :
Vous êtes solopreneur, vous avez dépensé temps, argent et énergie à mettre en place votre activité. Votre grille tarifaire en poche, vous êtes prête à rencontrer vos premiers clients. Fière de tout ce beau travail accompli, vous vous imaginez déjà en train de réussir chacune de vos ventes et signer des contrats avec des clients qui ne cesseront de sonner à votre porte -et qui feront comme bon vous semble.
La cliente est reine, non mais vraiment ???
Plutôt que de vous donner immédiatement une liste de bonnes pratiques (elle se trouve à la fin), voici 7 « conseils » pour faire fuir votre cliente par l’issue de secours la plus proche et être sûre de rater vos ventes :
#1 – Arrivez en retard !
C’est une bonne entrée en matière : votre cliente comprendra tout de suite qui c’est le boss ! Après tout, elle peut bien attendre parce que vous avez eu une panne d’oreiller ce matin.
Quant à la prévenir pour ce 1/4 d’heure de retard, et puis quoi encore ? Dépenser votre forfait pour ça…
#2 – Envahissez l’espace de votre cliente !
Bon vous êtes là ! (Se rend-elle seulement compte de la chance qu’elle a ?)
Sortez vos carnet, stylo et brochures, étalez le tout sur son bureau, quitte à pousser ses affaires qui vous dérangent. Rapprochez-vous suffisamment pour qu’elle profite bien de votre haleine mentholée. Vous voilà prête à commencer !
#3 – Ignorez votre cliente !
Le contact visuel et le sourire dans le regard, ça vous dit quelque chose ? Nan ? Pas grave, continuez de regarder par la fenêtre, la porte de sortie ou mieux, votre montre.
Ah tiens, votre téléphone sonne (mode avion ou silencieux, connais pas…). C’est votre copine qui vous propose d’aller déjeuner dans ce nouveau restaurant en vue. Continuez votre conversation privée sans vous soucier de votre cliente, comme ça elle apprendra que vous avez aussi une vie personnelle trépidante.
#4 – N’écoutez pas votre cliente !
Vous aviez convenu d’un entretien de 30 minutes (déjà écourté par vos 15′ de retard) ? Qu’à cela ne tienne : ne perdez pas de temps à découvrir ce que veut votre cliente sinon on va y passer la matinée (et vous ne pouvez pas vous permettre d’arriver en retard au restau de votre copine, n’est-ce pas ?).
De toute façon, elle a besoin de votre service, point barre. Déclamez lui votre argumentaire de vente (creux et fadasse), qu’elle signe et par pitié, pas de questions. Est-elle idiote au point de ne pas se rendre compte par elle-même du côté géniiiiial de votre proposition ?
#5 – Vexez votre cliente !
Comment ça, elle a besoin d’en parler avec son conjoint ? Pourquoi ? Elle n’est pas assez grande pour prendre sa décision toute seule ?
Franchement, vue la nullité de sa situation, elle ne peut pas continuer comme ça. Alors qu’avec le service que vous venez de lui proposer, sa vie ne sera plus jamais la même.
#6 – Dites du mal !
Et en plus, elle ose vous parler d’un de vos concurrents (moins cher…), l’arrogante ? Critiquez le, lui et ses services dont vous avez entendu dire qu’ils ne valaient rien en comparaison aux vôôôtres. Mieux vaut enfoncer la concurrence que de parler des atouts de vos services.
Au passage, critiquez aussi vos autres clientes, comme cette (imbécile de) cliente qui avait justement fait appel à ce fameux concurrent, avant de se tourner vers vous, dans un état « pire qu’avant, la pauv' »…
#7 – Montrez vous familière !
Après cet entretien, vous êtes presque des amies, hein ? Alors, « tu vas voir, tu vas la kiffer ta life avec la propal que je t’envoie d’ici demain ». Et surtout, vous l’envoyez… la semaine prochaine !
Comment ça, elle n’a jamais donné suite ?
Vous l’aurez compris, ce sont 7 « conseils-erreurs » à ne surtout pas suivre si vous voulez réussir vos ventes. Et pourtant, en tant que cliente, j’ai vécu des situations qui m’ont inspiré cette liste…
Heureusement, quand votre activité est en place et qu’il s’agit maintenant de trouver vos 1ers clients, il existe des bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour vivre des conversations de vente vraies et respectueuses avec eux. Sans passer pour un marchand d’encyclopédies. Et même si on n’aime pas ça !
Vendre de manière authentique, c’est créer une relation sincère avec vos clients, basée sur la confiance, l’attention réelle que vous leur accordez et l’apport de solutions sur mesure à leurs problèmes.
Vendre de manière authentique, dans le respect des 2 parties, c’est un ensemble de techniques + un état d’esprit confiant + une attitude respectueuse. C’est un art, et comme tous les arts, ça s’apprend. Et nous en reparlerons…
Et vous ? Où en êtes-vous ?
Téléchargez gratuitement la check-list « 10 attitudes qui prouvent que vous respectez votre client » :
La check-list « 10 attitudes qui prouvent que vous respectez votre client » est un PDF qui vous permettra d’être sûre de ne pas faire fuir vos clients à cause d’éventuels impairs.
C’est les vacances et vous vous demandez si vous pouvez vous permettre de partir en congés alors que vous venez de lancer votre activité et que vous avez peu (ou pas encore) de clients ? C’est même votre obligation et je vous dis pourquoi vous devez vous autoriser cette période off.
Et pour celles qui préfèrent lire :
Nous y voilà ! La période estivale a commencé et les journaux du soir vont régulièrement nous montrer les kilomètres de bouchons des heureux chanceux sur la route des vacances.
La question est : saurez-vous être entrepreneur et (oser) partir en vacances même si vous avez démarré votre activité depuis peu ?
Ou allez vous confirmer les statistiques qui nous révèlent que 50 % des entrepreneurs attendent de 6 à 12 mois pour envisager leurs premiers jours de congés ?
Je vous le dis tout de go : à l’heure où je vous écris, je suis dans les starting-blocks, J-5 avant le big Day !
Parce que oui, on peut être entrepreneur (même débutant) ET partir en vacances !
Et sans aucune culpabilité en plus !!!
Les vacances, quand on est solopreneur, en lancement d’activité ou non, c’est absolument nécessaire. Autorisez vous ce moment, QUEL QUE SOIT VOTRE NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT, parce que :
L’entrepreneuriat, c’est une course de fond et non un sprint
C’est le meilleur moment pour prendre du recul sur son activité et mesurer tous les petits pas déjà parcourus
C’est le moment de reconnecter avec une des raisons qui vous a incité à lancer votre activité : profiter AUSSI de votre vie perso et de votre famille !
Etre entrepreneur et partir en vacances : une course de fond et non un sprint
Vous connaissez l’adage : « Qui veut aller loin ménage sa monture » ?
Et bien c’est tout à fait ça, parce que vous êtes le cavalier ET la monture.
Devenir entrepreneur, c’est du long terme et vous avez besoin de recharger régulièrement vos batteries, sinon gare au surmenage, voire le burn out (et oui, il n’y a pas que les salariés qui le connaissent…).
L’année dernière, j’ai fait cette bêtise de travailler un an non stop (alors même que ce n’était pas ma 1ère année d’activité…). Résultat : quand je suis (enfin) arrivée sur mon lieu de vacances, j’ai passé la 1ère semaine incapable de faire quoi que ce soit, aucune envie, rien, nada, juste rester sur mon transat et récupérer de toute cette fatigue accumulée.
C’est à ce moment que j’ai compris le mauvais calcul que j’avais fait, car oui, les vacances, c’est un vrai moment pour vous ressourcer, avoir du temps libre, faire des activités qui vous plaisent pour pouvoir revenir complètement dispo pour vos clients et être bien plus efficace dans votre activité ensuite.
Alors planifiez dès à présent vos vacances pour l’année à venir (oui, quand on est maman et à son compte, on continue de penser en année scolaire…) et organisez votre activité en fonction de ces périodes off.
Être entrepreneur et partir en vacances : le meilleur moment pour prendre du recul sur son activité
Ouh la, je vous entends déjà. Mais là, pas besoin de bilan chiffré pour constater, avec plaisir, tout le chemin accompli en une année, les obstacles surmontés et reconnaître tous ces petits pas parcourus.
Regardez les fondateurs d’Uber, c’est pendant un séjour à Paris et devant la difficulté de trouver un taxi que leur est venue l’idée de créer un service de chauffeurs privés.
Être entrepreneur et partir en vacances : profiter pleinement de sa famille !
Vous vous rappelez cette raison qui vous a poussé à quitter le salariat : gagner votre vie en faisant un job qui vous plait ET être plus présente pour votre famille. Et bien c’est le moment de vivre en mode Slow Life, vous lever tard sans stress, faire des activités ensemble, déjeuner à l’heure espagnole (diner aussi…), farnienter au bord de la piscine ou construire un château de sable, bref prendre le temps en famille !
Je sais que c’est difficile de laisser son 2ème (ou 3ème ou 4ème…) « bébé », cependant les moyens technologiques d’aujourd’hui permettent de déconnecter tout en gardant un œil sur son activité.
Personnellement, je passe en revue mes mails une fois par jour, pour répondre aux urgences ou juste dire que je suis en congés. Et vous savez quoi ? Mes clients comprennent très bien cette parenthèse que je m’accorde. En plus, une cliente m’a dit un jour qu’elle trouvait que c’était un gage d’une affaire qui tourne. Comme quoi…
Vous voyez, plus d’excuses pour partir en vacances cet été sans culpabilité. Tout n’en sera que bénéfice pour vous.
Maintenant j’ai un devoir de vacances pour vous : partagez dans les commentaires votre destination, ça fera un bel album de photos pour la rentrée ? !
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Faut-il afficher ses tarifs sur son site ? C’est une question que me posent souvent mes clientes quand elles en arrivent à cette étape cruciale de la mise en ligne de leur site web.
Alors, telle Roberta, dans « Recherche Susan désespérément » (eh oui, c’est la référence du jour), cherchons à savoir ce qu’il convient de faire en matière d’affichage de ses tarifs.
Tout d’abord, si vous êtes artisan ou professionnel du bâtiment, c’est une obligation depuis le 1er avril 2017. Ok, donc pour vous, la réponse est vite trouvée…
Pour les autres, voici un petit tour des avantages et inconvénients d’afficher, ou non, ses tarifs sur son site :
Arguments pour « Afficher ses tarifs sur son site » :
C’est ce que cherchent en premier les visiteurs de votre site, enfin, une fois qu’ils ont lu le programme alléchant que vous leur proposez. C’est vrai, ils savent immédiatement si vos services sont dans leur budget ou non. Et si c’est hors de leur budget, vous êtes censée gagner du temps en n’ayant pas à répondre à une demande qui resterait sans suite
Quand le client alléché vous contacte, il sait où il met les pieds et la vente devrait être à moitié réalisée. Je dis « devrait » car si votre argumentaire de vente n’est pas au point…
C’est aussi une manière de dire « J’assume ma valeur » rassurante pour vos clients.
Arguments pour « Ne pas afficher ses tarifs sur son site » :
Ceux qui sont pour l’affichage vous diront que ne pas les mettre, c’est « la » pratique de ceux qui ont peur de la concurrence ou peur d’effrayer le client… (MDR)
Alors que pour moi, c’est une excellente façon de s’offrir l’occasion de rentrer en contact avec un potentiel client, surtout si vous pratiquez la vente authentique, celle qui ne vous fait pas passer pour un marchand de tapis et laisse tout à fait le droit à votre prospect de vous dire « non ». S’il est intéressé, il va vous contacter via votre site pour en savoir plus.
Et puis, imaginez, si vous avez parfaitement rédigé votre argumentaire de vente en préambule à toute prospection, vous pourrez arriver à convaincre votre prospect même s’il n’a pas le budget immédiatement. Il m’est arrivé d’avoir des clients qui me rappellent 6 mois plus tard pour me dire qu’ils sont prêts à démarrer un accompagnement. Le kdo de Noël, même en plein été !
Et cette prise de contact vous donne l’occasion de pouvoir expliquer vos services, parce que c’est bien là le problème, quand on vend un service : il faut pouvoir amener le prospect à se faire une représentation mentale de votre service pour qu’il en saisisse toute la valeur et les bénéfices pour lui.
– Bon, alors, Edith, on affiche ou on n’affiche pas ?
Je vous dirai qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse pour savoir s’il faut afficher ses tarifs. C’est à vous de décider de VOTRE réponse, de ce avec quoi vous êtes à l’aise.
Je dirai aussi qu’afficher ses tarifs sur son site, c’est valable si vous évoluez dans un univers (ultra) concurrentiel, car ça devient un argument de vente (un argument, pas un bénéfice, nuance…). Ne pas les afficher vous permet d’avoir des conversations de vente puissantes si elles sont bien préparées dès lors que vous connaissez la valeur de ce que vous apportez.
Moi, j’ai pris le parti de ne pas les afficher car j’aime ce contact avec mes prospects. J’aime prendre ce temps pour qu’elles m’exposent leur problématique, me décrivent leurs rêves mais aussi ce qui les bloque pour les atteindre. Et surtout, j’aime quand, à l’issue d’un entretien, ma cliente se sent un petit peu plus confiante parce qu’elle entrevoit le bout de son tunnel, qu’elle relève la tête et qu’elle se dit : « C’est bon, j’y vais car maintenant, je suis sûre que ça va marcher ! ».
Personne ne l’aime et pourtant tout le monde le connait. Parce qu’il est temps d’apprendre à le regarder droit dans les yeux, voici comment transformer votre échec en expérience, votre gadin en tremplin pour votre activité.
Connaissez-vous le film « Le jour d’après » ? C’est un film catastrophe dans lequel un gigantesque changement climatique anéantit une partie de la Terre. Le héros part à la recherche de son fils, coincé dans une ville ravagée par un violent cyclone, le retrouve, le sauve, lui et sa bande de copains, et les ramène sains et saufs parmi les survivants, qui commencent à se réorganiser après le cyclone et à rebondir après un échec ou une épreuve. D’où le titre « Le jour d’après ».
Eh bien, c’est exactement ce que je viens de vivre lors de mon dernier webinaire ! Pas le changement climatique bien sûr, mais la tornade de pépins qui s’est abattue sur moi ce jour là a bien failli avoir ma peau.
Dans les faits :
Je suis passée par un système dédié aux webinaires, mais les participants n’ont jamais pu accéder à la salle virtuelle. Ils partirent à 15 ans, mais seulement 8 survécurent à l’enfer de l’attente (30 minutes quand même…) pour obtenir la solution grâce à 2 des participants qui sont plus geeks que moi (mille mercis à eux, je sais qu’ils se reconnaitront…).
Voilà donc mes 8 survivants hyper motivés à me regarder coûte que coûte en live sur YouTube, moi et mon PowerPoint. Enfin, du PowerPoint, ils n’ont eu que la première page pendant toute l’heure qu’a duré le webinaire. Car il n’a jamais défilé pour eux…
Quand je posais une question, si les participants voulaient me répondre, ils étaient obligés de revenir sur le système (toujours aveugle et sourd), répondre dans le chat et repartir sur YouTube pour écouter la réponse… Je vous garantis que ça limite les échanges. Encore une fois, je remercie la courageuse qui a bien voulu naviguer entre les 2 plate-formes.
Voici donc dans les grandes lignes les problèmes que j’ai rencontrés.
Ironie du sort, j’abordais, entre autres, le thème du perfectionnisme quand on est solopreneur et comment s’y prendre pour le garder sous contrôle en faisant attention, notamment, d’éviter les situations qui le réveillent.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce jour-là, il a eu un sacré coup de trompette dans ses oreilles (pourtant endormies) et il a été poussé à son max !
J’étais extrêmement contrariée (le mot est faible), mais l’avantage, quand on est perfectionniste justement, c’est qu’on prévoit pas mal de pare-feux. Au cas où… et dans mon cas, j’avais écrit mon webinaire. Alors, certes, j’étais contrariée (on le serait à moins) et perturbée (tu m’étonnes), mais au moins, j’ai pu maintenir mon webinaire en lisant mon texte (ma « bouée ») plutôt que reporter, ou pire, annuler, mon webinaire.
OK, ça fait quand même pas génial sur le replay (même qu’on y entend quelques jurons au début…), mais ce fut une excellente illustration de mon propos du jour : « Ce que vous ferez ne sera peut-être jamais assez bien, mais ce qui compte, c’est de passer à l’action » (ou, dans mon cas, de rester dans l’action !).
Bon, appelons un chat, un chat : ce fut la cata !
Eh bien c’est ça, la vie de solopreneur, une suite de hauts et de bas, bien loin d’un long fleuve tranquille…
Je vous propose de vous livrer des éléments de réponse issus de la conférence de Charles Pépin sur l’échec : tout d’abord, il est nécessaire de prendre un temps pour s’interroger : s’interroger sur les raisons qui ont conduit à l’échec ET sur ce qu’on désire vraiment suite à cet échec.
Voici les 4 conditions pour réussir son échec :
Reconnaître dans l’échec la part qui vient de SOI :
Là, OK, il y a eu un véritable problème technique, mais la prochaine fois, je testerai mieux l’accès au webinaire. Je suis d’ailleurs en train de simuler des webinaires (avec mon fils dans le rôle du participant qui y accède). Et ça fonctionne maintenant !
Ne pas s’identifier à son échec
C’est-à-dire, je NE SUIS PAS mon échec : j’ai échoué mais je NE SUIS PAS un échec. Je considère mon échec comme une expérience (qui me rend également plus humble). L’échec est une question et non une réponse. Qu’ai-je besoin d’apprendre pour progresser ?
Alors là clairement, j’ai besoin de m’améliorer avec la technique. Je vais être juste quand même avec moi, j’ai progressé par rapport à mon précédent webinaire, car cette fois-ci, j’avais réussi à faire défiler mon PowerPoint (ouais quand même !). Et même s’il n’y a eu que moi pour en profiter…
Se demander ce que ça me dit de mon désir ?
Suis-je à ma place ou pas ? Est-ce que ça me renforce dans mes convictions que je vais y arriver, ou, selon Nietzsche : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Ou est-ce que ça me détruit ? Dans ce cas, il faut chercher à faire autre chose.
Ma réponse est claire : je suis dans le premier cas !
Allez vivre dans un pays où on ne stigmatise pas l’échec
C’est-à-dire, les pays du nord de l’Europe ou les anglo-saxons. Pas possible pour vous de déménager ? Reprendre les étapes 1 à 3 sera donc votre meilleur moyen de rebondir après un échec.
Alors oui, je ne suis pas satisfaite de mon webinaire. Oui, j’étais très mécontente, voire en colère, j’ai crié (contre la société qui organise les webinaires, le type qui n’avançait pas sur la route après, même s’il n’y était pour rien, mais ça soulage, et de toute façon, il n’a rien entendu…).
Mais oui, je continue ! Parce que je suis tenace ! Parce que j’ai un but et tant que je n’aurais pas tout essayé, rien ne m’arrêtera ! Parce que c’est ça la vie du solopreneur (et des autres aussi finalement) et malgré mon syndrome de perfectionista, je continue, parce que “si l’échec vous apprend quelque chose, vous n’êtes pas vraiment perdant » – Zig Ziglar. Ouf ! ?
D’ailleurs, vous avez vu, j’ai conjuré le sort avec la technique : j’ai fait ma 1ère vidéo pour vous présenter cet article. Non mais !
Elle m’a permis de clarifier mon projet et de me focaliser sur ma cible.
Je voulais remercier Edith du travail effectué ensemble. Elle m’a permis de clarifier mon projet et de me focaliser sur ma cible. Sa ténacité et sa qualité d’écoute ont été un support indispensable pendant cette période. Je la recommande chaudement à toute personne désireuse d’avancer, de développer une entreprise et d’aligner ses comportements à ses idées. »