Solopreneurs, trouvez votre voix !

Solopreneurs, trouvez votre voix !

Prise de parole en publicJe vous en ai parlé la semaine dernière, lors des journées Leadeuses du Web fin juin à Paris, j’ai assisté à la conférence d’Isabelle Calkins sur la PRISE DE PAROLE EN PUBLIC. Je vous avais promis de revenir plus en détail sur ce thème, car c’est un point essentiel dans la vie d’un entrepreneur qui est amené à s’exprimer et à communiquer constamment dans son activité.

Comme le dit Isabelle, la communication est la clé n°1 pour prendre sa place, et pourtant parler en public est la peur n°1 au monde, en lien direct généralement avec de mauvaises expériences du passé (vous vous rappelez ces petites phrases laminantes de votre enfance « Si c’est pour dire ça, tu ferais mieux de te taire ! » ou « Quand les adultes parlent, les enfants se taisent. »).

Et Isabelle d’expliquer que c’est LEGITIME D’AVOIR PEUR DE PARLER EN PUBLIC, on n’a tout simplement pas appris (tu m’étonnes), surtout dans notre société française où, à l’école, on met surtout l’accent sur l’écrit plutôt que sur l’oral (tu re-m’étonnes…)

Voici donc 3 clés pour réussir sa prise de parole en public

  • RÉPÉTER, travailler son discours : préparer son message pour le rendre conscient car la conscience nourrit la confiance.

Le naturel n’existe pas, il s’acquière. Paul Valéry

  • VISUALISER son intervention et surtout, vivre émotionnellement cette visualisation. Les neurosciences confirment d’ailleurs ce point, car le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et une situation inventée de toute pièce, à condition de l’accompagner d’une EMOTION.
  • REDIMENSIONNER : parler avec la tête et non avec le coeur est le problème des hommes, quand les femmes font face à un problème de légitimité. Isabelle nous recommande donc de considérer les autres comme des partenaires, qui s’apportent mutuellement.

Règle des 3V d’Albert Mehrabian :

Quand vous parlez de vos sentiments et émotions, votre interlocuteur appréciera la véracité de vos propos en s’appuyant à 7% sur les mots employés (Verbal), à 38% sur l’intonation (Vocal) et à 55% sur le langage corporel et les expressions faciales (Visuel). C’est dire si la façon dont nous communiquons est plus importante que le message en lui-même !

Comment améliorer sa communication ?

Isabelle nous incite donc à améliorer ces 3 points :

  • Notre PRÉSENCE (le Visuel) : les gens veulent VIVRE UNE AVENTURE, ce que nous transmettons, c’est nous-même et l’énergie que nous dégageons. Avant d’ouvrir la bouche, nous avons déjà créé un climat.
    Equation de l’Energie = sourire + regard. Instinctivement, on a envie d’être avec la personne, ou non.
  • Notre VOIX (le Vocal) : la voix est publique et intime, elle dit beaucoup de choses sur nous. Notre position corporelle influence notre voix.
    Isabelle nous conseille de faire l’exercice suivant avant de prendre la parole : garder les bras en l’air ou les mains sur les hanches, façon guerrière, pendant 2 minutes. Elle nous rappelle également d’ar-ti-cu-ler, sinon ça fatigue notre interlocuteur.
  • Notre MESSAGE (le Verbal) : aujourd’hui, notre objectif doit être de CRÉER DE L’INTÉRÊT, c’est-à-dire, en dire moins mais en le disant mieux. Pour cela, il faut rentrer dans le monde de son interlocuteur et lui parler des solutions à son problème, agir en tant que partenaire en s’adressant à la personne comme si on la connaissait, et enfin, lui parler de façon constructive en restant direct, positif et concret, bref en gardant son vocabulaire pour rester simple et authentique.

Voici donc ce que j’ai retenu de l’intervention d’Isabelle Calkins sur la prise de parole en public. J’ai aussi compris que pour être naturel lors d’une intervention, il fallait répéter de nombreuses fois son introduction et sa conclusion, au point de les connaitre par coeur. Mais pour ce qui est du corps de l’intervention, connaitre sa trame suffit, car cela nous offre la possibilité d’être enthousiaste, énergique et de transmettre ce qui nous touche.

Et vous, comment vous préparez-vous quand vous devez prendre la parole en public ? Dites m’en plus dans les commentaires, j’y réponds toujours avec plaisir.

 

Journal d’une solopreneur aux Leadeuses du web

Journal d’une solopreneur aux Leadeuses du web

La semaine dernière, j’ai passé 2 journées bien remplies aux Leadeuses du Web, dans le cadre poétique du Jardin d’Acclimatation. Au programme, des conférences extrêmement intéressantes sur des thèmes en rapport avec L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ, et des rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres.

En ouverture, Christine Lewicki, auteur de « J’arrête de râler » nous a fait prendre conscience de notre « SWEET SPOT » ou comment, grâce à nos talents et à notre authenticité, nous pouvons apporter plus de valeur pour impacter le monde. Et de finir son intervention en nous donnant les 3 leviers qui nous permettent d’attirer de belles choses à nous :

  • Développer une conversation avec soi-même et avec la vie avec comme mot d’ordre : quoi qu’il advienne, quoi qu’il arrive, rien ne m’arrêtera,
  • Rattacher son activité à changer la vie des gens,
  • La qualité de notre réussite dépend de la qualité des questions que nous nous posons.

Puis nous avions le choix entre 2 conférences : dans l’une, Dialine Feuillet expliquait comment passer d’entrepreneuse à web-entrepreneuse à succès.

Dans l’autre, Isabelle Calkins nous a aidées sur un sujet ô combien crucial en tant qu’entrepreneur : la prise de parole en public, la peur numéro 1 au monde ! Je reviendrai dans un prochain article sur comment vaincre cette peur de parler en public. Je voulais juste vous dire que, même si j’ai déjà suivi plusieurs conférences sur ce sujet en France ou à l’étranger, j’ai pris conscience ce jour-là que je ne répétais pas suffisamment mon discours et que j’avais tendance à l’apprendre par cœur, ce qui est la meilleure façon d’augmenter mon stress à cause de la peur du blanc dans une phrase. Comme quoi des piqures de rappel à intervalles réguliers nous font toujours progresser. J’adore mon métier !

L’après-midi, deux conférences au choix selon son niveau de développement. Pour ma part, je suis allée à celle de Maryline Leprince qui nous a donné les 5 points à prendre en compte pour développer un business à six chiffres. Oh yeah !

Dans l’autre conférence, Laurence Galambert, spécialiste du webmarketing, a dévoilé 3 méthodes pour se rendre visible sur internet grâce au blog, aux réseaux sociaux et aux webinaires.

2 conférences aussi intéressantes au même moment, je dois dire que le choix fut difficile…

Edith Lassiat et Nathalie Cariou nous ont ensuite parlé de tous les avantages à faire partie d’un Mastermind. Je dois dire que je les rejoins totalement sur ce point car l’appartenance à un groupe qui vit les mêmes moments que soi aide à lutter contre le principal ennemi de l’entrepreneur, à savoir l’isolement.

Vendredi, Youmna Tarazi nous a expliqué pourquoi et comment attirer les bons clients grâce à une image de marque magnétique. En plus de ses conseils pertinents, je suis ravie de voir que nous partageons la même vision quant aux erreurs que font beaucoup de solopreneurs, notamment se créer une identité visuelle avant d’avoir identifié sa plus-value et ses valeurs.

Florence Haxel a pris la suite en décrivant le modèle économique à succès de son site « Mes Bonnes Copines », le 1er site collaboratif dédié aux propositions de coups de pouce, bons plans, tests de produits et événements pour mener à bien tous ses projets. Le tout entre copines !

Enfin Marie Donzel (Donzel & Cie, bientôt en ligne) nous a expliqué l’effet Matilda, qui tend à renvoyer malheureusement les femmes en dehors des innovations.

Au-delà de ces conférences, ces 2 journées furent l’occasion de rencontrer des femmes passionnées, passionnantes, inspirantes et pleines de belles énergies. J’attends donc l’édition 2017 avec enthousiasme, pour les y retrouver, et pourquoi pas, pour Vous y retrouver !

Nom de nom ! Quand choisir son nom d’entreprise ?

Nom de nom ! Quand choisir son nom d’entreprise ?

Choisir un nom pour son activité, c’est un peu comme choisir un prénom pour son enfant, ça peut vite devenir problématique (sauf qu’en tant que solopreneur, on est généralement seul aux commandes pour décider. C’est déjà ça !). Je ne vais pas ici vous expliquer comment choisir votre nom d’entreprise, vous trouverez pléthore d’informations à ce sujet sur le Web.

Non je voudrais plutôt vous parler de QUAND choisir son nom d’entreprise.

Car je vois souvent les solopreneurs partir bille en tête sur le nom de leur activité : « il faut que je trouve un nom ! Il faut que je trouve un nom ! ». Et de choisir un nom sans avoir vraiment fait un travail préalable, ce qui est dommage, car ce nom, comme pour les humains, va rester toute la vie de l’entreprise.

Nom juridique ou nom commercial ?

Tout d’abord, je vais lever le voile sur la différence qui existe entre le nom juridique et le nom commercial :

  • Le nom juridique, c’est celui sous lequel l’administration française vous connaît et qu’on retrouvera sur tous vos documents officiels (factures, devis, déclarations d’impôt diverses et variées…)
  • Le nom commercial, c’est celui que vous indiquerez à vos clients ou sur vos supports de communication (carte de visite, site Web, page Facebook pro…)

C’est un peu comme pour les people qui ont leur nom d’état civil et leur nom de scène.
Ex. : Jean-Philippe Smet, plus connu sous le nom de Johnny Hallyday.

Si ces 2 noms peuvent être différents, ceci N’EST ABSOLUMENT PAS une obligation. Je voulais juste vous rassurer à ce sujet car quand j’ai dû choisir mon nom, ça été un vrai casse-tête et… j’ai préféré avoir deux noms : un nom classique pour tout ce qui est officiel et un nom plus parlant pour mes clients (dans le monde des solopreneurs, il y a Moi -« me » et comment je me différencie des autres).

Donc quand choisir son nom ?

C’est là que je vais casser mon premier mythe : choisir son nom vient APRES, et uniquement après, avoir déjà réfléchi à la personnalité que vous voulez donner à votre entreprise et donc QUAND vous avez déjà fait un travail de connaissance de vous-même. Comme vous le savez, je suis persuadée que nous, solopreneurs, sommes notre entreprise et notre entreprise, c’est nous !

Après ce travail de découverte de vous-même, vous ferez un travail de recherche de votre client idéal et des services que vous lui proposerez. Et c’est seulement après ces étapes que vous viendra plus naturellement le nom pour votre entreprise, un nom qui sera beaucoup plus représentatif de ce que vous faites et qui parlera davantage à votre client idéal. Vous aurez à ce moment une idée plus précise de l’univers de votre marque et vous serez plus à même de la décliner sur vos différents supports.

Et vous n’aurez plus qu’à tester votre nom sur un site comme OVH.com pour vérifier qu’il n’est pas déjà pris.

Alors, rassuré pour la recherche de votre nom de marque ?

Laissez-moi vos impressions dans les commentaires, je me ferai un plaisir de les lire et d’y répondre.

Solopreneurs, vous n’arrivez pas à décoller ? Mon secret pour développer votre entreprise.

Solopreneurs, vous n’arrivez pas à décoller ? Mon secret pour développer votre entreprise.

Quand il s’agit de développer son activité, nous, les solopreneurs devons sans cesse faire face à un ENORME obstacle : nous-même ! Car si notre moral est bien souvent en dents de scie (« j’ai un client : youpi le monde m’appartient ! » – « un client me dit non : et si j’arrêtais tout ? »), ce qui nous pose en fait vraiment problème, ce sont ces 4 FREINS que tout solopreneur rencontre régulièrement sur sa route, chacun de nous ayant bien sur ses petites préférences…

Et 1, et 2, et 3, et 4 ! J’ai nommé : la COMPARISONITE aiguë, le DOUTE anxiogène, le PERFECTIONNISME viral, la PROCRASTINATION inflammatoire.

J’emploie résolument des termes tirés du lexique médical, car si nous n’y prêtons pas garde, tel la tuberculose, le tétanos ou la rougeole, ils réapparaissent régulièrement pour EMPOISONNER notre vie d’entrepreneur et sont une des principales raisons qui mène le solopreneur à l’échec.

Focus sur ces 4 fléaux qui plombent un autoentrepreneur

  • La comparisonite (aigue) : qui vous pousse à comparer ce que vous faites avec d’autres personnes, pour vous rassurer (dans le meilleur des cas) ou pour vous évaluer (toujours en votre défaveur).
    Ex. : vous examinez ce que font quelques influents sur Facebook (qui ont tant de followers), vous essayez de faire la même chose… et de vous étonner que ça ne fonctionne pas.
  • Le doute (anxiogène) : ce manque de confiance dans vos capacités qui vous paralyse et vous cantonne dans votre zone de confort, vous empêchant de prendre des risques sous peine de… de quoi d’ailleurs ?
    Ex. : je ne vais pas créer de blog car je ne suis vraiment pas sûre que ce que j’ai à dire soit intéressant. Et puis je n’écris pas assez bien.
  • Le perfectionnisme (viral) : ce côté qui vous pousse à vouloir tout faire avec un souci exagéré de perfection. Et donc vous amène à ne jamais entrer dans l’action.
    Ex. : je ne peux pas faire de prospection tant que je n’ai pas LA parfaite carte de visite. Et de vous étonner de ne pas avoir de clients.
  • La procrastination (inflammatoire) : c’est une tendance qui vous fait différer ou remettre à demain une tâche que vous n’avez pas envie de faire.
    Ex. : relancer un client pour un impayé. C’est fou comme à ce moment une petite voix interne vous trouve 1000 choses à faire plutôt que cette Fxxx relance. Et qui contamine à terme vos finances.

STOOOOP ! ASSEEEEZ !

Aujourd’hui je vous livre le secret pour surmonter ces 4 fléaux

Oui, je vous partage la stratégie d’éradication que j’ai mises en place pour me permettre de faire décoller mon activité, pour me libérer de ces fléaux émotionnels qui m’empêchaient de prendre mon envol, pour faire sauter ces blocages qui gâchaient les résultats que je veux pour mon entreprise.

Tous ces fléaux, j’ai décidé de LES ACCEPTER et de faire appel à une de mes qualités, l’optimisme, pour les prendre du bon côté. La comparisonite, oui pour son côté inspirant. Le doute, oui pour son côté développement personnel et acceptation de soi. Le perfectionnisme, oui pour la qualité de mes services. La procrastination, oui pour apprendre à gérer mes priorités et gérer mon temps.

Tout ce chemin sur l’acceptation de moi-même, avec mes qualités et mes défauts, je n’aurai pas pu le faire sans ME FAIRE ACCOMPAGNER pour vaincre tous ces blocages qui dictaient mes actions. Et quelque chose de vraiment merveilleux est venu avec cet abandon : j’ai découvert que j’étais quelqu’un, que j’avais des choses à apporter au monde. Je me suis alors sentie SOULAGEE, puis RASSUREE. Et cerise sur le gâteau, cela a LIBERE MA CREATIVITE.

Avez-vous déjà connu un des ces symptômes ? Comment les avez-vous surmontés ? Partagez vos expériences en me laissant un commentaire (et psst, ça servira à tous ceux qui les liront).

Avec bienveillance !

50 nuances de « Turquoise »

50 nuances de « Turquoise »

Dans mon 1er article, je vous avais parlé de la COULEUR TURQUOISE qui m’était apparue en même temps que je prenais conscience de mon Pourquoi. Et comme certains d’entre vous m’ont demandé quelle était la signification de cette couleur, cet article a donc trouvé toute sa légitimité.

Quand on parle de turquoise, on pense tout de suite aux eaux claires et transparentes des mers des Caraïbes, et moins souvent aux eaux claires de certains lacs de montagne. Pour moi, c’est plutôt la première option que cela m’évoque : la mer turquoise, le ciel bleu, le soleil, les cocotiers…

Comme le turquoise est un mélange de bleu et de vert, il combinera beaucoup de caractéristiques de ces 2 couleurs, avec des dimensions supplémentaires.

Le bleu est l’expression de :

Le vert est l’expression de :

·      la communication
·      l’expression de soi
·      la créativité
·      la tranquillité, la paix
·      la sagesse
·      la loyauté
·      la justice
·      il facilite la concentration
·      l’équilibre
·      le renouveau
·      la jeunesse, la force vitale
·      l’acceptation
·      la nature, l’environnement
·      l’harmonie
·      le hasard (la chance et la malchance)
·      l’hygiène

Le turquoise invite au voyage et à la découverte

Le turquoise représente donc la SERENITE, la permanence, la BIENVEILLANCE, l’autorité tranquille, il permet de calmer le flot de nos pensées. Il amène des vibrations de RENOUVEAU, d’espoir et de CROISSANCE, il invite au VOYAGE et à la DECOUVERTE (au sens propre comme au sens figuré, c’est-à-dire à l’introspection intérieure).

Le turquoise symbolise aussi la TRANSFORMATION, le RENOUVELLEMENT, l’oxygénation. Il permet la purification du mental et du physique et il apparaît pour signaler que le travail de dépassement d’une douleur précise est achevée en nous : nous sommes prêts à avancer.

Le turquoise favorise l’expression créative

Il représente le COURAGE, la COMMUNICATION, la SAGESSE, la COMPASSION L’AMOUR et L’AMITIE. Il aide à PARLER EN PUBLIC et à écrire. Il permet de VOIR LA BEAUTE en toute chose.

Les personnes qui aiment le turquoise sont généralement soignées, parfois tellement soignées que cela peut leur donner un côté tatillon, et chics. Elles sont sensibles et sophistiquées, pleines d’assurance et équilibrées.

Elles aiment AIDER LES AUTRES, avec charme et courtoisie. Elles ont généralement de bonnes aptitudes à gérer leurs affaires.

En colorimétrie, elles conviennent autant aux personnes de typologie chaude que froide

Les personnes qui doivent favoriser les couleurs froides privilégieront le turquoise tirant sur le bleu :

Blog 3-turquoise froid

Celles qui sont avantagées par des couleurs chaudes opteront pour un turquoise à tendance verte :

Blog 3-turquoise chaud

Et vous, aimez-vous la couleur turquoise ? Quelle est votre couleur préférée ? Avez-vous une couleur totem pour votre marque d’entrepreneur ?