« Coach me up ! (before you go, go…)

« Coach me up ! (before you go, go…)

Le Salon des Entrepreneurs qui a eu lieu la semaine dernière est l’endroit idéal pour démarrer son projet de solo entreprise. C’est aussi l’endroit idéal pour trouver un accompagnement, notamment rencontrer, et pourquoi pas, choisir un coach pour auto entrepreneur (ou micro entrepreneur, oui je sais, c’est le nouveau terme à utiliser).

 

« Un coach pour auto entrepreneur ? Mais comment je le choisis ? »

 

Salon des entrepreneurs, donc, 2 février 2017, 17h39 : je rencontre Emily qui souhaite démarrer sa solo entreprise (elle est traductrice). Elle me parle de son projet, de sa passion et… de ses peurs (de ne pas trouver de clients sur un marché concurrentiel, de ne pas arriver à s’organiser, de devoir se mettre aux réseaux sociaux « professionnels »…).

 

Hum Hum, ça me rappelle mes débuts, ça me parle tout ça ! Et vous ?

 

Après avoir assisté à plusieurs conférences, elle pense se faire accompagner. Oui, mais voilà ! Elle s’est rajoutée une énième peur dans son sac (déjà bien plein) : elle se demande comment choisir son coach pour auto entrepreneur ? Sur quels critères se baser ? Comment savoir si c’est le bon (hé oui, dans ce domaine aussi…) ?

 

Salon des Entrepreneurs, 2 février 2017, 18h03 : voici la réponse que je lui ai faite pour trouver chaussure (le coach, pas le conjoint ?!) à son pied :

 

Comment reconnaître VOTRE coach pour auto entrepreneur ?

 

  1. Votre coach est votre premier fan ! Yes !
  • De façon IN-CON-DI-TIO-NNELLE ! Il vous accepte tel(le) que vous êtes, vous et votre projet. Hors de question de vous juger ou de juger de la pertinence de votre projet. Il est centré sur ce que vous avez d’unique, de différent et de comment votre projet fait sens pour vous.

 

  • Comme tout fan, il est heureux avec vous dans VOS succès : après tout, c’est vous la star ! Et il vous soutient dans les moment moins funs. Il est là pour vous servir (et c’est aussi grâce au travail qu’il fait avec vous qu’il contribue à une cause plus grande pour le monde).

 

  • Il est source d’inspiration : il fait passer une énergie, une vision, un sens qui résonnent pour vous. Il ouvre votre champ des possibles parce qu’il est passé par là. Se faire accompagner par un coach pour auto entrepreneur qui a connu la création d’entreprise est un gage de réussir la relation qui va s’installer entre vous. Parce que oui, le feeling, le courant doivent passer entre vous.

 

  1. Votre coach pour auto entrepreneur a les qualités personnelles suivantes
  • Il vous écoute : il entend votre demande du moment et il la comprend. Même si elle est en dehors du programme du jour. Une aparté parfois nécessaire pour vous aider à mieux vous centrer sur votre objectif : la création de votre entreprise.

 

  • Il est sincère et authentique avec vous. Pas de faux-semblants ! Je vous rappelle que vous êtes 3 dans le bateau. Oui, 3 ! Vous + lui + le duo que vous formez = 3. Il a un engagement envers vous, celui de vous mener à bon port selon la route que VOUS seul choisissez (en vous faisant passer par des étapes bien précises pour construire une base solide pour votre activité.).

 

  • Il n’a qu’une passion : vous apprendre à entreprendre ! On est bien d’accord : il a un programme établi qui vous fait progresser, qui vous forme au métier d’entrepreneur. Et c’est pour cela qu’il fait ce job !

 

  1. Votre coach pour auto entrepreneur vous aide à passer à l’action
  • Il vous transmet un savoir-faire. Et que serait celui-ci sans la mise en pratique ? Une simple source de démotivation. Alors oui, de l’information, avec une bonne dose de stimulation positive et un mouvement perpétuel. Vous apprendre à entreprendre, on vous dit !

 

  • Il vous aide à rester focalisé(e) sur votre objectif et les différentes étapes pour y parvenir (créer votre entreprise, hein !). Il sait garder le cap quand vous avez l’impression d’être submergé(e) par la masse de ce que vous avez à faire pour démarrer et développer votre business. Rappelez vous : vous êtes 3 dans ce (beau) voyage.

 

  • Ceci dit, si vous espérez qu’il soit le seul à ramer dans votre bateau, passez votre chemin ! Il aura pour vous un niveau d’exigence élevé dans vos objectifs, mais atteignables pour entretenir votre motivation. A bas la médiocrité ! Il attend de vous que VOUS donniez le meilleur de vous-même (tout comme lui avec vous, il est source d’inspiration après tout…).

 

Voilà, à mon sens, comment déterminer qui sera le bon coach pour auto entrepreneur qui vous conviendra.

 

Et après ça, vous pourrez chanter avec moi : « Coach me up ! (before you go, go…) », mon hommage (en libre interprétation) à la chanson de Wham et George Michael ?.

 

Vos objectifs 2017 : seront-ils les « Tontons Flingueurs » de votre activité ?

Vos objectifs 2017 : seront-ils les « Tontons Flingueurs » de votre activité ?

Une nouvelle année qui commence et vous vous demandez : « Mais comment définir des objectifs pour son entreprise ? »

 

Non ???

 

Il n’est pas trop tard pour bien faire et comme je vous le disais dans mon précédent article, ne pas avoir D’OBJECTIF CLAIREMENT DEFINI PAR ECRIT pour son activité est une des 5 erreurs commises par beaucoup de solo-entrepreneurs, et qui pourrait bien se transformer en « Tontons Flingueurs » pour votre activité.

 

Si vous ne vous êtes pas encore occupé(e) de vos objectifs pour votre entreprise, pas de panique ! Voici un petit mémo imparable pour fixer vos objectifs, vous y tenir et… les atteindre !!! Ou pour vérifier que vous les avez correctement calibrés.

 

Commençons par le début : un objectif, c’est comme une destination finale (le beau voyage que vous projetez de faire pendant vos prochaines vacances, par exemple). Et pour pouvoir atteindre votre destination finale, vous allez devoir franchir différentes étapes.

 

Pour vos objectifs, c’est pareil ! Il y a quelques étapes pour bien le définir, elles ne sont pas nombreuses mais indispensables pour vous fixer des objectifs qui ne tourneront pas au fiasco.

Définir des objectifs pour son entreprise en 5 étapes :

Saurez-vous être SMART ?

 

« Smart » en anglais signifie « Intelligent » (comme pour nos smartphones

Mais c’est aussi l’acronyme de Spécifique, Mesurable, Ambitieux (ou Atteignable), Réaliste et inscrit dans le Temps.

 

Maintenant, reprenons chaque terme pour bien définir des objectifs pour son entreprise :

 

  • Spécifique : votre objectif doit être parfaitement décrit (et écrit, j’insiste !). Plus vous serez précis, plus ce sera clair pour votre cerveau, plus il s’engagera et vous portera à l’action.

–> Que voulez-vous précisément ?

Astuce : ça peut être plus facile de chiffrer votre objectif.

 

  • Mesurable : quel est l’indicateur que vous allez mettre en place pour mesurer l’atteinte de votre objectif ? Est-ce en terme de chiffre d’affaires, de nombre de clients, de contacts auprès d’influenceurs ?… D’où l’intérêt de l’avoir chiffré pour mesurer votre progression tout au long de l’année…

Ou est-ce avoir créé votre site Web, trouvé la structure juridique qui vous corresponde ?… Dans le cas d’un objectif « immatériel », le mieux est d’utiliser une échelle de 1 à 10 pour mesurer votre progression.

 

  • Ambitieux (et/ou Atteignable) : votre objectif doit vous mettre en énergie. Trop élevé, et vous vous découragerez. Trop bas, et il n’y aura pas d’intérêt à l’atteindre. Dans les 2 cas, ce sera comme les résolutions de début d’année : aussitôt énoncé, aussitôt oublié.

Alors à quel niveau mettez-vous votre barre pour vous mettre en énergie ?

 

  • Réaliste : pour rendre votre objectif « sexy » et attrayant, listez les raisons pour lesquelles vous souhaitez atteindre votre objectif. En cas de coup de mou dans l’année, relisez votre liste pour vous redonner du pep’s.

Profitez en pour vérifier si vous avez besoin d’acquérir de nouvelles compétences ou d’être accompagné(e) pour acquérir ces compétences et accomplir votre objectif.

 

  • Inscrit dans le Temps : fixez-vous une date d’échéance et des dates intermédiaires. À chaque date intermédiaire, faites un bilan express de votre progression : qu’avez-vous fait de bien ? Que faut-il arrêter ? Que faut-il améliorer ?

Et pensez à vous féliciter (voire célébrer) chacune de vos petites victoires intermédiaires pour garder votre motivation intacte sur le long terme.

 

Ceci est une méthode de coaching imparable pour définir des objectifs pour son entreprise. Alors plus d’excuse pour ne pas vous y mettre !

 

Allez, 1 papier, 1 crayon et commencez à définir des objectifs pour votre entreprise qui, n’en déplaisent à Monsieur Francis Blanche et aux autres Tontons Flingueurs, vous permettront de « toucher au grisbi » d’ici la fin de l’année…

Et rappelez-vous, soyez SMART !

Ma petite entreprise… connait pas la crise (lalala…)

Ma petite entreprise… connait pas la crise (lalala…)

Vous voilà fermement décidé à créer un business qui rapporte. Et si vous venez du salariat, pas toujours évident de devenir entrepreneur. Vous n’êtes pas à l’abri de commettre les erreurs typiques du solo-entrepreneur débutant, et qui risquent de mettre en péril votre activité naissante.

Alors pour vous aider à gagner du temps, de l’énergie et de l’argent, voici le top 5 des erreurs à éviter pour ne pas plomber votre si beau projet (avec, en prime, un bonus) :

Comment créer un business qui rapporte : 5 pièges à éviter

1. Investir dans vos outils de communication sans avoir une idée claire de vos différenciateurs

Vous vous dites certainement : 1 nom + 1 logo + 1 carte de visite + 1 site Web + des flyers = mon équation gagnante pour créer un business qui rapporte.

Le problème : tant que vos outils de communication seront trop généralistes ou utilisables par n’importe qui d’autre (du genre carte de visite toute faite de Vistaprint), il est illusoire de croire que vous pourrez vous démarquer de vos concurrents.

La solution : identifier vos forces et vos talents (article en anglais) pour ensuite les mettre en scène au travers de vos outils de communication. Ils deviendront représentatifs de qui vous êtes et vous permettront de créer THE connexion avec vos clients.

2. Vouloir vous adresser à tout le monde

Cibler vous fait peur car nous croyez que vous n’aurez jamais assez de clients pour créer un business qui rapporte ? Vous êtes plutôt du genre à vouloir vous adresser à tout le monde ? Et donc à personne…

Le problème : comme pour vos outils de communication, si vous êtes trop large, vous allez vous épuiser à vouloir servir tout le monde. Sans compter que cela va vous demander une énergie et une disponibilité folles pour toucher tous les publics.

La solution : connaître votre client cible vous permet de créer une relation unique avec lui, de lui parler de façon vraie et authentique, de lui montrer que vous le comprenez, et donc que vous l’aimez. Votre relation est fluide et sincère, il reste fidèle et devient le meilleur ambassadeur de votre marque, il vous recommande !

3. Proposer des services à la carte avec des tarifs à l’heure

Pour chacun de vos prospects, vous envoyez un devis « personnalisé », dont chaque ligne répond à une demande spécifique, en détaillant le temps passé pour chaque prestation.

Le problème : vous y passez justement un temps fou et vous voilà étranglé entre chercher constamment de nouveaux prospects ou travailler avec vos clients. En prime, vos prospects ne perçoivent pas du tout la valeur ajoutée de vos services et ils comparent vos tarifs… pour vous trouver toujours plus cher que la concurrence. Bref vous vous battez sur un tarif alors que vous devriez mettre en avant une valeur ajoutée.

La solution : proposer des formules qui apportent un vrai bénéfice à votre client. Il comprendra comment vos services lui permettront de solutionner son problème et il sera prêt à succomber à l’achat de votre offre irrésistible.

4. Avoir une présence anarchique sur les réseaux sociaux (voire aucune présence !)

Les réseaux sociaux, c’est compliqué ! Non seulement il faut les créer, mais il faut aussi les animer.

Le problème : le réseautage physique, c’est bien, mais ça n’est plus suffisant. Vous rencontrerez vos clients idéaux autant lors de séances de networking que dans des groupes virtuels sur les réseaux sociaux.

La solution : être présent sur quelques réseaux sociaux, là où sont vos clients idéaux, et utiliser des outils pour automatiser vos publications. Un expert dans votre domaine, voilà tout ce qui vous attend quand vous serez un geek des réseaux sociaux.

5. Ne pas avoir d’objectifs clairement définis par écrit

Où en sera votre entreprise dans 3 mois, 1 an, 5 ans ? Vous n’y avez pas réfléchi ? Vous verrez bien où vous mèneront les différents événements que vous rencontrerez…

Le problème : sans objectif, aucune chance de créer un business qui rapporte, car on planifie rarement un échec, par contre on échoue souvent par manque de planification.

La solution : avoir et écrire vos objectifs a un double avantage :

  • Vous entrez dans l’action qui vous apporte forcément des résultats,
  • Les écrire entretient votre motivation sur le long terme. Et quand on est solo-entrepreneur, il faut tenir la distance et savoir s’accorder un certain temps pour récolter les fruits de son travail. D’où l’intérêt de relire régulièrement ses objectifs pour définir son cap, le garder et surtout constater avec plaisir tout le chemin parcouru.

En bonus :

Je l’avoue, ces 5 erreurs, je les ai faites dans mon 1er business. Elles m’ont coûté cher mais j’ai appris de mes erreurs et pour Solopreneur & Me, je me suis fait coacher, d’une part pour définir tout mon branding, d’autre part pour développer mon business sur le web. C’est ce que je transmets maintenant à mes clients solo-entrepreneurs : ils mettent en place une base solide à leur activité pour créer un business qui rapporte beaucoup plus rapidement.

Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?

Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?

Voici une autre problématique du solo-entrepreneur dont on parle peu : comment faire pour garder sa motivation d’entrepreneur (vous savez, votre carburant qui vous permet d’avancer chaque jour) alors qu’autour de vous, votre projet déclenche des soutiens tièdasses, quand ce n’est pas de la totale incompréhension alors que vous « aviez toouuuut pour réussir et que vous avez choisi… ça ! ».

La semaine dernière, lors de la remise du Prix de l’Entrepreneure Responsable organisé par PWN, une question posée à la vice championne de boxe féminine Sarah Ourahmoune, m’a interpellée : « On dit que derrière tout champion se cache sa femme. Vous, en qualité d’athlète et d’entrepreneure aujourd’hui, pouvez-vous faire un parallèle entre l’entourage qui participe au soutien d’un athlète de haut niveau et celui qui entretient la motivation d’entrepreneur ? »

Sarah Ourahmoune a de la chance ! Son mari la soutient dans son projet professionnel, mais comment faire quand ce n’est pas votre cas ?

Ça vous parle, comme motivation d’entrepreneur ?

Quand on est solo-entrepreneure, ce n’est déjà pas facile parce qu’on doit faire face à nos propres démons, alors quand on rajoute les petites phrases (pas si anodines) de nos proches, ça donne ça : (« gentillesses » choisies dans mon répertoire personnel, celui de clientes ou d’autres entrepreneurs)

  • « Oui, enfin, ce n’est pas avec ce que tu gagnes que tu pourras nous faire vivre ! »
  • « Je suis très fier de ma femme entrepreneure, mais en fait, je sais pas du tout ce qu’elle fait ! »
  • « Maintenant va falloir que tu te trouves un vrai job ! »
  • « Ma femme ? Oui, elle s’occupe à la maison, mais son hobby, qu’est-ce que ça lui prend comme temps ! »
  • « Et le boulot, tu comptes le reprendre bientôt ? »
  • « Je ne vais plus venir à nos déjeuners d’entrepreneurs, ma femme ne le supporte plus ! »
  • « Tu as des rendez-vous clients ? Bah, t’as qu’à les déplacer, c’est pas si important… »
  • « Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu pour que tu quittes ton job chez (grande entreprise) ? Après toutes ces études qu’on t’a payées ! »

Comment faire pour entretenir sa motivation d’entrepreneur ?

Si c’est le genre « d’encouragement » que vous recevez, voici mon 1er conseil : mieux vaut couper court à toute tentative de convaincre ce genre de personne de votre bonheur d’être entrepreneure. C’est peine perdue ! Quitte à couper les ponts avec cette relation toxique.

Quand il s’agit de quelqu’un vraiment proche, c’est plus difficile !

Tout d’abord, évitez d’aborder tout ce qui a trait à votre vie d’entrepreneure et qui vous pose problème, sous peine de vous entendre dire « Je te l’avais bien dit que ce n’était pas pour toi ! ».

Parlez plutôt de vos réussites, de vos succès avec vos clients, montrer leurs témoignages satisfaits et reconnaissants… N’abordez que les points positifs, ils finiront bien par s’habituer et par comprendre que vous avez fait le bon choix !

Et si parler de vos réussites continue de créer des tensions, mieux vaut adopter une attitude neutre (« Mon boulot ? Oui tout va bien, merci ! ») et partagez vos succès avec ce que j’appelle votre « équipe de réussite ».

On dit que pour réussir, un entrepreneur doit avoir environ 12 personnes dans son entourage pour le soutenir. Mais comment se créer cette fameuse équipe de réussite ?

3 pistes pour agrandir le cercle qui soutiendra votre motivation d’entrepreneur

  • Utilisez le pouvoir de l’autosuggestion

Comme Napoleon Hill le dit dans ses livres, créez vous une équipe de « conseillers invisibles ». Prenez des personnalités que vous admirez au aimez : ce peut être des personnes publiques ou de votre entourage. Ce qui compte, c’est qu’elles aient des qualités qui vous plaisent et qui vous manquent. Organisez des « réunions imaginaires » très régulièrement, pour faire vivre ces « conseillers invisibles ». Quand vous aurez un problème, demander au « conseiller invisible » dont la qualité vous permettrait de résoudre le problème, de vous la « céder ». Vous allez vous sentir pousser des ailes !

Je sais, c’est une méthode fort peu classique, Mais les neurosciences ont démontré que le cerveau ne fait pas la différence entre une situation vécue et une situation imaginée.

L’autosuggestion est un outil extrêmement puissant, alors, utilisez la !

  • Participez à des réseaux d’entrepreneur(e)s

Qu’il soit physique ou virtuels, il y a aujourd’hui toutes sortes de réseaux sociaux où nous, entrepreneures, pouvons discuter des problèmes que nous rencontrons pour trouver soutien et solution. Et quelle joie, aussi, de pouvoir raconter comment nous avons surmonté telle ou telle situation. Sans compter que cela aidera d’autres entrepreneurs et leur évitera des années d’errance professionnelle !

Dans ces réseaux, vous pourrez aussi partager vos succès, ce qui inspirera et motivera les autres membres du groupe.
Une source de satisfaction supplémentaire !

  • Faites vous accompagner

Quand votre entourage fait défaut, rien de mieux que de pouvoir compter sur quelqu’un qui a traversé les mêmes étapes que vous et qui vous guidera vers ce qui est mieux pour vous. Quel que soit le type d’accompagnement choisi, cela permettra aussi de booster votre motivation d’entrepreneur.

Votre mental fera la réussite de votre entreprise, bien plus que vos compétences. Vos pensées, vos rêves et vos émotions sont plus importants pour atteindre le succès. Ne laissez personne les abîmer !

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Trouver des clients : le vrai prix du gratuit !

Trouver des clients : le vrai prix du gratuit !

Petit topo de la situation de départ : vous êtes solo-entrepreneur, vous débutez et vous voulez trouver des clients ? Une opportunité se présente à vous (une connaissance, une amie d’une amie…). Toute à la joie de démarrer, de montrer votre talent et d’exercer votre passion, vous voilà en train d’accepter de faire cette prestation gratuitement, en espérant fortement que cette belle action, que vous pensez commerciale, vous apportera d’autres contrats. Et puis, point de vénalité entre vous et ce 1er client !

C’est ce qui est arrivé à une personne que j’ai rencontrée hier à la soirée networking de la Table des Entrepreneurs et sa déconvenue m’a replongée quelques années en arrière, quand je débutais moi-même.

Mais comment le lui reprocher car franchement, que le solo entrepreneur qui n’a jamais fait de gratuit pour trouver des clients lui jette la première pierre !

Personne ?

Bah non, personne ! Car, quand on est entrepreneur et qu’on débute, on manque souvent de confiance, on n’aime pas trop (pas du tout ?) se vendre, et on se dit qu’une petite prestation gratuite, ce n’est pas bien grave eu égard à tout ce que ça va rapporter.

Pourquoi faire du gratuit ne vous permettra pas de trouver des clients ?

Côté positif, ça ne rapporte pas grand chose, si ce n’est quelques belles photos de votre réalisation pour ajouter à votre book, enfin, quand vous pensez à en prendre… (Souvenirs, souvenirs)

Côté négatif, c’est autre chose !

Grave erreur !

  • Ça vous plombe côté confiance en soi et légitimité : si le gratuit pouvait se justifier quand vous vous formiez, aujourd’hui vous êtes un professionnel, un entrepreneur ! Et un entrepreneur, ça vend ! Et c’est même votre première fonction…
  • Ça peut devenir démotivant, parce que c’est un « vrai » client que vous avez en face de vous, avec des exigences de « vrai » client et vous, dans votre tête, vous êtes encore « stagiaire ».

Alors « faire et refaire, c’est toujours travailler », « le client a toujours raison ».

OK, mais « tout travail mérite salaire » !

Essayer donc d’aller voir le boulanger qui vient de s’installer et demandez lui des baguettes de pain gratuites. S’il a de l’humour, il vous demandera si c’est pour une caméra cachée.

  • Ça n’apporte pas de nouveaux clients qui payent, pour preuve cet appel que j’ai reçu un jour :

« Bonjour, j’ai une amie à qui vous avez fait un test couleur gratuit dans une parfumerie. J’aimerais savoir quand vous allez en refaire, pour m’inscrire »

Sourire qui se crispe brutalement sur mon visage (et certainement dans ma voix) quand je lui réponds :

« Ce n’est pas prévu pour l’instant mais si vous le souhaitez je peux vous proposer un rendez-vous pour en faire un ».

« D’accord, mais je ne veux pas payer car mon amie l’a eu gratuitement, elle ! »

Et oui, quand vous habituez mal les gens, ils n’acceptent pas que ça change. Cela a signé la fin de mon expérience avec le gratuit.

  • C’est dévalorisant : oui, vous avez un un talent, un savoir-faire et ça a une valeur !!! Le fait de l’exercer gratuitement et c’est le message « je vaux zéro » que vous envoyez aux autres… et inconsciemment à vous-même aussi.
  • C’est difficile, après, d’augmenter vos prix, car si mes souvenirs de maths sont bons :

0 + 10% = 0, 0 x 10% = 0, 0 x 1,1 = 0 !

Alors comment trouver des clients qui payent quand on débute ?

  • Le « troc » : c’est ce que je conseille de faire à mes entrepreneurs « en herbe », car quand on débute, on manque de tout. Rien de tel qu’un échantillon de votre talent contre un beau témoignage pour votre site web ou votre blog.
  • Proposer une offre « spécial lancement » : remise de 10% (15%, c’est mieux psychologiquement) ou casser les prix, mais sur un temps très court (maximum une semaine).
  • Dans le même esprit, ne touchez pas à vos tarifs mais proposez un supplément : une séance en plus, une réduction sur une autre de vos prestations… toujours valable sur une période déterminée.
  • Si vous faites un partenariat, proposer une offre « spécial partenariat ».

Vous voyez, les idées ne manquent pas pour trouver des clients qui payent, même quand on débute. Mais de grâce, bannissez le mot « gratuit » de votre langage d’entrepreneur.

D’ailleurs mon boulanger, quand il a ouvert sa boutique, m’a proposé de tester un petit bout de sa brioche spéciale. Il ne m’a jamais offert toute la brioche !

Vous aussi, vous avez connu une mésaventure de gratuit ? Ou vous avez un autre tuyau à proposer pour trouver des clients sans passer par le gratuit quand on débute ? Partagez votre expérience dans les commentaires ci-dessous.

Et si vous avez du mal à vous vendre, c’est par ici.