Entrepreneur : 4 conseils contre le manque de confiance en soi

Entrepreneur : 4 conseils contre le manque de confiance en soi

Il n’y a pas très longtemps, une de mes clientes m’a parlé de son manque de confiance en soi suite à plusieurs évènements (fort) désagréables. Il est clair qu’elle était vraiment découragée, ça s’entendait à sa voix en plus de se voir dans son attitude physique.
J’ai trouvé que cette situation, ô combien connue par de nombreux solopreneurs, méritait que je vous partage les solutions qu’elle a mises en place, suite à notre séance, pour remonter sur la planche et surfer de nouveau sur le haut de la vague.

#1 – Même en cas de difficulté, bombez le torse !

Partir battue, les épaules baissées et la voix chevrottante, en plus de vous donner une apparence fragile, vous pèse et vous empêche de saisir les opportunités qui se présentent à vous. Cela vous ralentit dans votre travail, enlève du dynamisme dans vos relations avec vos prospects. Vous êtes dans le brouillard, vous ne voyez même plus les solutions qui sont pourtant sous votre nez.

Sortez de cette posture (physique) inconfortable. Cessez donc de broyer du noir et aidez-vous, en adoptant une posture confiante et sereine. Tenez vous droite, détendue et solide. Ah, tiens ! Même votre voix retrouve de son assurance…

#2 – Identifiez vos « zones de confiance »

Le manque de confiance ne se manifeste pas de la même manière chez chacun d’entre nous. Certaines circonstances vont facilement vous déstabiliser tandis qu’elles mettront quelqu’un d’autre très à l’aise. Trouvez vos zones de confiance : dans quelles situations êtes-vous particulièrement à l’aise ? Prenez donc le temps de vous analyser à plusieurs moments de la journée pour dresser petit à petit, la liste des cas de figure qui vous aident à retrouver confiance en vous. Ah, tiens ! Y’en a quand même pas mal…

#3 – Raccrochez-vous aux faits

Souvent, le manque de confiance frappe au hasard, en plein milieu de votre rendez-vous le plus important de l’année. Vous savez que votre proposition est bonne, peut-être même la meilleure. Mais dès la moindre question qui vous déstabilise, vous perdez les pédales et votre confiance part en confettis. Vous risquez même de conforter le client dans le fait que votre projet n’est, effectivement, pas adapté à ses besoins ! Le manque de confiance en soi ou comment se tirer une balle dans le pied…

Gardez toujours en tête une petite voix qui vous rappelle que vous avez pensé à tous les problèmes éventuels et que pour chacun d’eux, vous avez toujours trouvé une solution efficace. Cela ramènera un peu de sérénité en vous. Ah, tiens ! C’est vrai que pour X, j’avais fait comme ça…

#4 – Prenez de la distance

Plus un enjeu vous semble important, plus vous aurez tendance à perdre confiance : détachez-vous des émotions fortes et des craintes de l’échec. Vous ne pouvez jamais savoir comment une collaboration va se construire. Mais vous savez, par contre, que vous êtes un bon élément : si cette opportunité vous échappe, cela n’a rien à voir avec vos compétences.

Ménagez-vous et acceptez le fait que vous ne pouvez pas tout contrôler. Vous contrôlez votre travail et votre comportement avec vos clients : le reste peut vous échapper sans que vous en soyez responsable. Ah, tiens ! J’avais oublié qu’un client avait le droit de dire non…

 

Et vous ? Avez-vous rencontré des situations déstabilisantes qui ont entamé votre confiance en vous ? Et comment vous en êtes-vous sortie ?
Les commentaires sont là pour partager votre expérience…

3 (+1) leçons que j’ai apprises en 2017

3 (+1) leçons que j’ai apprises en 2017

Et voilà ! Dans quelques heures je fermerai Solopreneur & Me pour une semaine de repos bien méritée. Parce que, oui, nous voilà (déjà ?) à la fin de l’année 2017 et l’heure est venue de faire un petit bilan de ce que j’ai appris au cours de ces 12 derniers mois. C’est vrai que la semaine dernière, j’ai participé à une journée où, en compagnie d’autres solopreneurs, nous avons planché sur notre stratégie pour 2018. Et évidemment, on a commencé en faisant le point de ce que nous avions déjà réalisé en 2017. Alors si la semaine dernière était plutôt consacrée aux « chiffres », je voudrais vous parler aujourd’hui de ce que j’ai appris, d’un point de vue « état d’esprit » de solopreneur.
Prête à remonter le temps ? Allez, c’est parti !

 

#1 – Ton projet jusqu’au bout tu soutiendras !

En septembre, j’ai lancé mon 1er programme en ligne (trop fière de mon bébé !) : je pense que j’ai bien rempli votre boite mail avec « Sincérité, 10 jours pour apprendre à vendre de manière authentique« , à vous envoyer des mails pour vous dire qu’il allait sortir, ou que je serai en live à ce sujet (2 fois quand même !), ou que le programme allait bientôt commencer.
J’avais prévu un lancement sur 15 jours. 15 jours tout entiers pour faire la promotion du programme. Oui, mais patience et moi… Et au bout de 3 jours, ne voyant pas les centaines de clients taper à la porte de Paypal pour s’inscrire, me voilà en train de me dire que finalement je vais changer mes visuels, changer les thèmes de mes lives, changer mes posts programmés sur Facebook… Bref revoir toute ma stratégie de lancement en plein lancement de produit !
Dieu merci, ma coach (et oui, en tant que coach, c’est impensable de ne pas se faire coacher soi-même !) m’en a dissuadé et elle a eu bien raison ! Car oui, quelque soit le service que vous lancez, vous vous devez, en tant que solopreneur, de soutenir votre projet jusqu’au bout, et ensuite seulement, tirer les leçons de vos échecs.
Car ce sont les échecs qui nous font progresser. Si échec il y a… Parce que « Sincérité » a démarré mi-septembre (et il est maintenant en « evergreen » comme on dit…).

 

#2 – Des vacances re-po-san-tes tu prendras !

C’est vrai qu’on l’attendait depuis longtemps ce séjour au Japon (on l’avait promis à notre fils depuis 2015 exactement). Et toute l’année, je l’ai préparé, le circuit, les lieux à visiter, les hôtels, les bons restau, l’arrivée à Tokyo, le départ d’Osaka, avec pour finir un petit détour par Hong-Kong. Ce que je n’avais prévu c’est que ce ne serait pas du tout reposant. Dépaysant, oui ! Phénoménal, oui ! Déroutant, oui ! Etonnant, oui ! Mais reposant, non !!!
15 jours entiers sur place, 7 heures de décalage horaire vers l’Est (le plus dur à encaisser), se lever tôt pour aller d’une étape à l’autre, voire très tôt (pour méditer à 5 h du mat’ alors qu’on logeait dans un temple bouddhiste, une expérience unique !), dormir sur des tatamis (là, mon dos n’a pas trop apprécié), une chaleur fatigante (32° + 85% d’humidité = ressenti de 40-41°).
Alors je vous entends déjà : « ouiiii, le Japooooon, elle est vrai-ment difficiiiile ! Quand y’en a qui se paient les embouteillages sur l’autoroute… ». Que les choses soient claires ! Si je peux repartir au Japon, là, maintenant, mes valises sont prêtes dans l’heure.
Ce que je veux juste vous dire, et c’est ce que j’ai appris aussi grâce à ce voyage, c’est que nous, solopreneurs, nous donnons beaucoup de notre énergie pour faire tourner notre activité, alors nous avons vraiment besoin de breaks pour nous ressourcer et nous recharger. Des vraies pauses re-po-san-tes ! Et ce quelque soit ce que l’on fait pendant ses vacances, à chacun sa façon de se reposer. Ce qui compte, c’est d’être à l’écoute de ses besoins et se connaitre, pour pouvoir reprendre chargée à bloc au retour.
Alors devinez ce que je vais faire entre Noël et Nouvel An ?
R-I-E-N !

 

#3 – Si tu ne maitrises pas, aider tu te feras !

En 2017, j’ai fait 2 webinaires. C’est tout un truc, de faire un webinaire. Pour le 1er, j’avais fait appel à une personne qui administrait tout le « backstage » du webinaire, soit toute la partie technique, si les gens ne voient/n’entendent pas bien, leurs questions tout au long du webinaire…
Et pour le 2ème, je me suis dit que ça devrait aller toute seule. Grave erreur ! Je ne sais pas ce que j’ai fou…, toujours est-il que les participants n’ont jamais pu rentrer dans la salle virtuelle, ils ont écouté le webinaire en se connectant à YouTube, tout en ayant un écran blanc sous les yeux pendant plus d’1 heure, parce que mon powerpoint ne défilait pas. Et près de 8 mois après, je les remercie encore d’être restés. Quelle ténacité !
Bon, ça m’a donné un super sujet pour un article de blog, mais je n’étais pas très satisfaite de moi.
Alors en 2018, une chose est sûre, si je fais un webinaire (j’hésite encore avec un Facebook live), je me fais aider !

Voilà, ce sont les 3 grandes leçons que j’ai apprises dans ma vie de solopreneur en 2017. Mais je n’oublie pas que dans mon titre, j’ai mis « 3 + 1 ». Tadaaaam…

 

#4 – De l’acérola, passé midi, jamais tu ne prendras !

C’est ma toute dernière leçon, que je suis en train d’apprendre, là, alors que j’écris ces lignes. J’ai un petit mélange de rhino-grippe-bronchite, et je suis allée acheter de l’acérola cet après-midi pour me requinquer pour Noël. Et à 17h, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai avalé un comprimé en me disant que de toute façon, je suis tellement fatiguée…
Résultat : il est 2h51 du matin, je suis en mode « chouette de nuit », et je sens que tout à l’heure, quand je vais me lever, je serai plutôt en mode « zombie »…

Bon, j’ai l’impression que le marchand de sable va peut-être passer…

Alors je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année et on se revoit l’année prochaine ! ???
Xxxxx

15 idées pour trouver des clients

15 idées pour trouver des clients

Vous voulez développer votre activité, il vous faut des clients. Ce devrait même être ce qui vous occupe le plus…

Mais ce n’est pas toujours facile de trouver des clients ! Surtout quand on débute ! 

C’est pourquoi je vous propose 15 idées pour vous aider, en tant que solopreneur, à vous rendre visible pour attirer vos premiers clients.

Les 2 premières sont incontournables, elles posent les fondations de votre activité. C’est un travail délicat, pas toujours évident, mais qui facilitera votre vie de solopreneur sur le long terme et donnera plus d’impact à votre communication.

Ensuite choisissez parmi les idées proposées celles qui vous semblent les plus faciles à mettre en place immédiatement et lancez vous !

# 1 – Clarifiez ce qui vous différencie

Connaître vos forces, vos talents et la façon dont vous êtes perçue est le point de départ de la création et du développement de votre solo-entreprise. Clarifier ce qui vous différencie vous permet d’attirer vos clients et de créer du lien avec eux. Votre communication est facilitée et cohérente, et vous savez vous entourer des personnes qui vous correspondent.

Cette 1ère clé est primordiale : prenez conscience de ce qui vous rend unique et exploitez la au mieux !

 

# 2 – Identifiez votre client idéal

Votre client idéal, c’est celui avec lequel vous avez plaisir à travailler, il a besoin de vos services et il a les moyens de vous acheter. De là découlera la mise en place de votre activité, de la création de vos offres à votre communication, en passant par la vente (inévitable) de vos prestations. Parce que vouloir vendre à tout le monde, c’est prendre le risque de ne toucher personne. 

Alors, pour que cette relation soit authentique, rien de mieux que de se « connecter » à votre client en lui montrant que vous le connaissez bien et le comprenez.

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# 3 – Allez à la rencontre de votre client idéal

Il est temps de comprendre comment il fonctionne : que lit-il (livres, magazines, journaux, blogs…), que fait-il de son temps libre, à quel événement/conférence assiste t’il, quels sont ses loisirs, ses centres d’intérêt, ses préoccupations…

Intéressez vous véritablement et sincèrement à votre client, il vous le rendra !

 

# 4 – Concevez des offres irrésistibles

Vous connaissez bien votre client idéal maintenant, alors concevez lui des offres sur-mesure, celles qui répondent à ses besoins et envies, à un tarif qui vous permettra d’en vivre et que vous aurez plaisir à lui présenter.

Ne vous arrêtez pas là ! Par la suite, comme votre client idéal vous inspire, créez des offres régulièrement : il est en effet plus facile de vendre à un client existant que d’en trouver de nouveaux à chaque fois.

 

# 5 – Sollicitez votre entourage

Qui n’a pas mis son entourage à contribution pour se lancer ? Vous avez des amis, des connaissances… Mettez en place un système de parrainage et demandez leurs de vous recommander auprès d’un ou plusieurs de leurs amis en échange d’un cadeau qui les intéresse et les motive. C’est simple et idéal pour démarrer et trouver ses premiers clients.

 

# 6 – Parlez de votre activité

Rendez vous visible « physiquement » en participant à des événements : conférences, salons, forums, interventions dans des associations… Commencez par ceux de votre région et si vous ne trouvez pas ce qui vous convient, organisez votre propre événement. Même petit. Même chez vous.

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# 7 – Donnez pour… recevoir

Vous aussi, vous aimez bien « goûter » avant d’acheter. Vos clients sont pareils. Alors proposez-leur de « goûter » gratuitement vos prestations : échantillon, e-book, mini formation, vidéo… ils vont ainsi faire connaissance avec vous et pouvoir apprécier la qualité de votre travail. Cela les rassurera grandement dans leur prise de décision.

# 8 – Lancez vous sur les réseaux sociaux

Choisissez de réseaux sociaux où se trouve votre client idéal (vous voyez à quoi sert le travail fait en amont…). Gardez le contact avec votre réseau en partageant votre expertise, mais pas que ! Nourrissez le et animez le en proposant tout sujet qui apporte une valeur ajoutée à vos fans.

# 9 – Intégrez des réseaux professionnels

Choisissez un ou deux réseaux professionnels qui partage les mêmes valeurs que vous et participez activement. Cela vous permettra de rencontrer des personnes qui deviendront peut-être des relations professionnelles, des partenaires ou des clients.

# 10 – Créez un blog

Voici le moyen idéal de partager votre passion, vos valeurs, ce qui vous anime, mais aussi « vos coups de gueule ». Et pourquoi ne pas utiliser tous ces articles pour écrire un livre par la suite ?

# 11 – Envoyez des newsletters

Commencez par récolter des adresses mail de vos clients avec leur accord grâce à votre offre gratuite et un auto-répondeur. Et restez présent dans leur esprit en leur envoyant une newsletter régulièrement (1 à 2 fois par mois pour commencer) avec du contenu de qualité. Profitez en aussi pour leur faire savoir que vous avez des prestations à vendre…

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# 12 – Construisez des partenariats

Dans les réseaux que vous fréquentez, il y a certainement d’autres solopreneurs qui travaillent déjà avec votre client idéal et ont une activité complémentaire à la vôtre. Proposez leur d’écrire un article qui intéresse leur lectorat et de le publier sur leur blog. Ou réalisez une interview que vous publierez tous les 2 sur votre blog.

# 13 – Commentez sur les blogs/réseaux suivis par vos clients

C’est aussi un bon moyen pour vous faire connaître. Proposez des informations réelles, intéressantes et complémentaires. Et pensez à utiliser votre nom professionnel pour le faire.

# 14 – Soyez régulier

Quoique vous mettiez en place, faites le régulièrement. C’est votre constance qui paiera sur le long terme.

# 15 – Osez faire quelque chose de différent

Comment trouver des clientsParmi toutes ces idées, je suis sûre qu’il y en a 2 ou 3 qui vous semblent plus faciles à mettre en place, et c’est normal. En même temps, pour que votre activité puisse grandir, vous avez besoin de sortir de votre zone de confort. Alors pourquoi ne pas choisir une autre idée et vous challenger en faisant un petit pas pour augmenter votre visibilité.

Pour vous y aider, voici une citation de Confucius :

« Celui qui déplace une montagne le fait en déplaçant de petites pierres ».

Et vous ? Quelle petite pierre allez-vous déplacer ?

Gérer son espace et son temps : comment tout concilier

Gérer son espace et son temps : comment tout concilier

Aujourd’hui, la parole est à Peggy Dyevre, que je rencontre régulièrement aux soirées networking du réseau Femmes Entrepreneurs. Peggy est la fondatrice de Ranger C Facile, et experte en gestion de l’espace et du temps au travail. L’objectif de Peggy, avec le coaching en rangement, c’est de révéler les talents de ses clients qui n’arrivent pas à se déployer parce qu’ils sont encombrés de diverses manières. D’où le tri et le rangement pour une meilleure ergonomie de l’espace de travail ET du temps.

Alors pour que solopreneur rime avec bonheur, on s’organise parce qu’après tout, ranger, c’est facile !

gestion espace temps travail

 

  1. Bonjour Peggy, parle moi un peu de ton métier. Comment t’est venue l’idée ?

L’idée est venue de mon expérience pro et perso. J’ai toujours travaillé en indépendante (même à mes débuts, quand j’étais au sein de régies pour vendre des espaces publicitaires). Puis je me suis recentrée sur ma famille mais j’ai gardé mon schéma organisationnel « rangement/structuration du temps » afin de pouvoir assurer l’éducation de mes 4 enfants (ah oui, quand même !) et mes formations, tout en dégageant encore du temps pour moi et mes activités, au grand étonnement de mon entourage et de mes amies. Qui m’ont toutes conseillé de me servir de mon talent pour en faire mon métier. C’est comme ça qu’est né Ranger C Facile en 2015 qui connaît depuis, une croissance à 2 zéros (et oui c’est possible !).

En fait, il y a une grande attente, que ce soit pour les particuliers ou en entreprises avec le développement du télétravail et le besoin de fidélisation des employés.

 

  1. Beaucoup de solopreneurs travaillent à partir de chez elles. Quelles seraient tes 3 principales recommandations pour aménager leur bureau ?

Tout d’abord, je recommande beaucoup de clairvoyance et de pragmatisme. Ensuite, de faire la différence entre ses envies et ses moyens. Enfin, ne pas hésiter à être créative à 100 %. Pas besoin d’avoir une pièce dédiée, car les événements de la vie peuvent nous amener à avoir moins d’espace, de même que les logements de Paris ou des grandes villes sont aussi plus petits.

 

  1. Et pour celles qui n’ont pas de pièce dédiée à leur activité ?

C’est là que le pragmatisme entre en jeu. Peu importe d’où on travaille, ce qui compte, c’est d’être clairement dédiée à son activité. Surtout qu’aujourd’hui, on n’a plutôt besoin que d’un ordinateur, d’un mobile et d’une bonne connexion Internet.

Si on décide que de 9 h à midi, on travaille à son activité, même à partir de la table du salon, on est dans « son espace bureau » et on « ferme la boutique perso ». Le mot-clé : « compartimenter » son espace de vie dans sa tête en premier lieu, et après, dans son espace physique. C’est une gymnastique de l’esprit pour laquelle j’accompagne aussi mes clients.

 

  1. Des astuces pour concilier vie pro et vie perso ?

Il faut avoir une grande clarté au niveau de sa gestion temps. J’utilise beaucoup la planification de l’espace–temps, avec le Bullet Journal que j’ai adapté, en laissant de côté la partie créative, et je n’ai gardé que le côté planning en compartimentant le court, le moyen et le long terme.

Le court terme, pour moi, c’est la plage quotidienne voir hebdomadaire, à déterminer selon son rythme de travail. Ensuite au niveau de la journée, tous les matins, on fait ça to-do liste pour essayer de rendre possible ce qu’on a à faire. Ou de le prévoir tout de suite et le planifier, afin de toujours laisser son esprit clairement compartimenté, et surtout disponible pour son travail.

Je me sers souvent des travaux de François Delabré ou de la matrice d’Eisenhower pour apprendre à mes clients comment gérer leurs priorités, leurs urgences et les imprévus de la journée (qui sont souvent des déclencheurs de stress). Avoir un cadre, ça rassure. Tout ce qui est hors cadre met en position de stress.

Pour m’organiser, c’est très clair pour moi, quand mes enfants sont à l’école, je deviens « Ranger C Facile », sans tâche perso, un peu comme la maman qui travaille à l’extérieur de la maison. Quand mes enfants rentrent pour déjeuner ou après l’école, je redeviens « Maman », même si je peux m’autoriser à faire ma veille journalistique, par exemple, pendant qu’ils font leurs devoirs. Par contre, plus aucun rendez-vous téléphonique ou de tâche avec une grande charge de concentration pendant ces moments privilégiés avec ma famille.

Et pour les mamans solo (au travail et dans la vie), je leur apprends à dire «  À 17 heures j’ai un rendez-vous » plutôt que « À 17 heures, je dois être à la sortie de la crèche ». Nul besoin de donner une explication à son interlocuteur.

 

  1. Quand notre activité commence à prendre de l’envergure, impossible de se passer d’un agenda. À quoi ressemble le tien ? Es-tu plutôt agenda papier ou agenda 2.0 ?

J’ai 2 supports pour gérer mon temps : l’agenda Google avec des codes couleurs pour planifier les activités de mes enfants et mon activité professionnelle.

J’ai aussi un agenda papier et des petits carnets parce que j’aime le crissement du crayon sur le papier. Comme j’ai la chance de savoir évaluer le temps qu’il me faudra pour une tâche, je bloque tout de suite une plage dans mon agenda. Par exemple, pour mon rendez-vous de vendredi, je sais que j’ai besoin d’une heure pour le préparer et revoir mes slides. C’est aussi parce que j’ai un book hyper structuré, c’est ma boîte à outils, j’ai une matrice et je n’ai plus qu’à la reprendre et à l’adapter pour chaque client. C’est la standardisation de la tâche qui aide à être efficace.

 

Peggy DYEVRE, dirigeante d’une pme familiale depuis 18 ans avec une équipe de 4 experts juniors.

Une expertise du rangement et de l’optimisation de la gestion temps, en toute sérénité.

3 erreurs à éviter en entretien client

3 erreurs à éviter en entretien client

« Je ne comprends pas, il avait l’air content et intéressé, mais il n’a pas donné suite. » Il, c’est votre potentiel client bien sûr, et s’il n’a pas donné suite, c’est peut-être à cause d’une de ces 3 erreurs qu’on peut faire en entretien client.

Dans ce replay de mon dernier Facebook live, je vous explique pourquoi, alors que vous avez tout fait pour éviter de vendre comme un marchand d’encyclopédies, vous n’avez pas « converti », comme on dit en langage commercial.

 

Découvrez les 3 erreurs communes mais coûteuses qu’on peut faire en entretien client.

Et pour celles et ceux qui préfèrent lire :

 

Bienvenue dans ce Facebook live consacré à 3 erreurs qu’on peut faire en rendez-vous client. Ces 3 erreurs, je les ai bien connues à mes débuts, mais mes clientes m’en parlent aussi quand on aborde cette partie dans mes accompagnements.

 

  • 1ère erreur : trop donner

Quand on débute ou qu’on ne maitrise pas vraiment des techniques de vente, on peut souffrir de ce manque de légitimité qui nous pousse à cacher son inexpérience derrière un « j’en donne beaucoup, comme ça mon client verra que je sais faire ». Oui mais voilà, en faisant ça, on se retrouve à apporter bien souvent les solutions à notre client.

Dans un de mes premiers rendez-vous client avec une entrepreneure qui voulait revoir sa coupe de cheveux dans le cadre de son image professionnelle, je me suis ainsi retrouvée à lui faire un conseil coiffure durant l’entretien de vente, en lui montrant même différentes coupes qui pourraient lui convenir. Elle m’a dit qu’elle allait voir pour la suite à donner.

Et elle est effectivement allée voir… son coiffeur !

 

 

  • 2ème erreur : ne pas assurer de suivi

Vous avez eu votre rendez-vous client, ça s’est bien passé, votre potentiel client n’a pas encore signé mais il était intéressé et il vous a proposé de vous recontacter. Et les jours passent, sans qu’il le fasse.

Savez-vous que selon une étude, 48% des commerciaux ne relancent pas leurs clients.

Pourtant, il y a 1001 raisons pour que votre client ne vous ai pas rappelé : agenda surchargé, besoin de réfléchir un peu plus, besoin d’en parler à son conjoint (particulier) ou au décisionnaire (entreprise).

Rappelez-vous, vendre c’est créer un lien, nouer une relation. Vos clients ne se contenteront plus de la seule qualité de vos produits ou services. Ils recherchent une relation sincère et honnête, basée sur la confiance. Et pour cela, ils ont peut-être besoin de plusieurs contacts avec vous.

Alors n’hésitez pas à relancer, d’autant que 80% des ventes se font après la 4ème relance. Pour cela, nul besoin de le faire « lourdement », relancer avec tact, douceur et respect, c’est aussi quelque chose qui s’apprend.

 

  • 3ème erreur : ne pas s’être préparée

Quand je dis, s’être préparée, ce n’est pas seulement avoir des cartes de visite, ses brochures, ses contrats ou devis. C’est aussi comprendre que dans « conversation de vente », il y a « conversation » (c’est amical, on n’est pas des marchands d’encyclopédies), mais il y a aussi « vente », parce que c’est bien là votre objectif.

Vendre, ça passe par plusieurs étapes, il y a un fil conducteur dans cette conversation, une trame, vous suivez ce qu’on appelle un argumentaire de vente, avec un début, un milieu et une fin. Vous avez aussi besoin de savoir quoi répondre aux objections de votre client.

Alors, pourquoi se préparer ?

Parce que vous êtes un entrepreneur (même débutant) et votre client, en face de vous, attend un professionnel. Et avoir une conversation de vente structurée avec votre client, ça le rassure, ça assoit votre professionnalisme. L’inverse, ça montre votre côté « amateur ».

 

 

Alors c’est vrai que vendre, ce n’est pas inné. C’est un art, et comme tous les arts, ça s’apprend. Et c’est aussi à la portée de tout le monde !

 

Et vous, où en êtes-vous ?

Si vous souhaitez vous aussi développer vos compétences commerciales de manière pour avoir des conversations de vente puissantes ET sincères, découvrez  le programme : « Sincérité, 10 jours pour apprendre à vendre de manière authentique ». Toutes les informations sont ici.